Le divertissement de la comédie les Franc-Maçons
(édition de La Haye)
Cliquez ici pour entendre l'air
Chacune des éditions de la comédie Les Fri-Maçons de Pierre Clément se termine, comme il est d'usage à l'époque, par un divertissement chanté. Mais ce divertissement est totalement différent entre celle des éditions de Londres dont nous disposons et celle, plus tardive, de La Haye. Cette édition de La Haye (intitulée, non plus Les Fri-Maçons mais bien Les Franc-Maçons comme il était devenu d'usage à ce moment) témoigne du fait que la pièce, qui date des années 1730 et avait été publiée dans les années 1740, a été reprise dans cette ville en 1774. La présente page est consacrée au divertissement qui conclut cette édition de La Haye. Les 3
couplets en sont originaux et ont manifestement été créés pour la
circonstance. Les deux premiers ont été republiés
en 1787 par la Lire maçonne, mais nous ne connaissons aucune autre
édition du 3e, même s'il a quelques mots en commun avec le premier
couplet de la chanson Recevez,
très aimables frères. |
DIVERTISSEMENT Sur l'air : Lison dormait &c. Mlle. de Rieux. [i. e. Lucile] DE
l'amitié la plus durable,
Mlle. Caron. [i. e. Mariane] Par la plus absurde critique
Mr. le Petit. [i. e. un Garde] Acceptés,
très aimables Frères, F I N. |
L'air dit ici Lison dormait est celui plus connu comme Lison dormait dans un bocage.