La vertueuse indifférence
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Cette chanson figure aux pp. 219 à 221 de La Lire Maçonne.
On la trouve également au recueil de Sophonople, qui la sépare en deux chansons distinctes (avec des airs différents) :
les couplets 1 à 4 constituent la chanson des pp. 112-3, où l'air indiqué est Ton humeur est, Catherine ; aux vers 3 et 4 du 4e couplet, La vertu fait la noblesse de qui suit la vérité est remplacé par Et la vertu pour noblesse, pour grandeur la vérité.
les couplets 5 à 7 sont les couplets 1, 2 et 4 de la chanson des pp. 109-10, où l'air indiqué est L'Amant frivole et volage (les quatre premiers vers du couplet 5 sont par ailleurs très semblables à ceux d'une autre chanson de la Lire).
C'est la version de la Lire qui sera reprise en 1806 (pp. 124-5) par la Muse maçonne.
Comme le rappelle le 3e couplet, c'est le règne de l'Egalité qui est ici le gage du retour au siècle d'or.
L'air La nuit quand j'pense à Jeannette figure, sous le n° 324, dans la 3e édition de la Clé du Caveau. Au décalage de ton près, il est identique à celui de la partition ci-dessous.
LA VERTUEUSE INDIFFERENCE.
Sur l'Air: La nuit quand j'pense à Jeannette.
Au
sein de l'indépendance, |
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Esclaves de l'opulence, Nos cœurs, fuïant vos travers, Vous condamnent sans vengeance, Plaignant encor vos revers. Dans un paisible silence, Notre esprit, libre de fers, Voit, avec indifférence, Les erreurs de l'Univers. L'Egalité notre Reine Nous possédons pour richesse |
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Qui cherche un bonheur
durable, Doit se ranger sous nos loix. Notre sort est préférable A celui des plus grands Rois. Au pouvoir de la fortune Nous ne sommes point soumis : Le flatteur nous importune, Nous cherchons de vrais amis. Vous, que la sagesse inspire, Le vulgaire nous condamne
! |