Chanson des Apprentifs

 Cliquez ici (midi) ou ici (MP3) pour entendre le fichier correspondant à la partition de la Chanson d'Union

Cliquez ici (midi) ou ici (mp3) pour entendre le fichier correspondant à la partition de la Nouvelle chanson d'Union

Il est mentionné que ce texte de Vignoles (qui constitue les pp. 9 et 10 du chansonnier) peut se chanter sur l'un ou l'autre des deux airs précédents, qui sont celui de la Chanson d'Union et celui de la Nouvelle Chanson d'Union.

Cette variante supplémentaire ne semble pas avoir dépassé les Pays-Bas, puisque nous ne l'avons trouvée dans aucun autre chansonnier du XVIIIe.

Elle figure par contre à deux chansonniers hollandais de 1806, tous deux inspirés de la Lire : celui de Holtrop (p. 426) et la Muse maçonne (p. 5).

Le second couplet mérite l'attention : comme d'autres dès ce siècle, il rappelle le principe d'égalité de tout maçon (même simple Apprenti !) avec même un Prince ; mais il va plus loin en précisant qu'il peut dépasser ce Prince s'il montre dans ses travaux plus vive intelligence (intelligence devant être pris ici dans son sens de l'époque, qui est plutôt compréhension).

AImables Nourissons, 
Dont la tendre paupiere, 
Graces à nos leçons, 
Contemple la lumiere ;
Voïez votre bonheur: 
A la vertu nous accordons l'estime, 
Et notre coeur est pour le coeur.
Un tribut légitime.

Ici le Prince admis 
Est un homme ordinaire, 
Qui trouve des amis, 
Que son rang ne peut faire.
Vous êtes ses égaux, 
Et le passez, selon notre prudence, 
Si vous montrez dans nos travaux 
Plus vive intelligence.

Honorez vos Mentors, 
Pratiquez leur doctrine ;
Méritez les trésors, 
Que l'Ordre vous destine :
Soïez soumis, discrets, 
C'est le chemin qui mène à la victoire ;
Chez nous les lauriers sont tout prets 
Pour qui chérit la gloire.

D'une tendre union 
Venez serrer la chaine ;
Joignez l'intention 
Au goût qui nous entraine :
Et que notre unité 
Soit en tout tems le flambeau de votre ame.
Nous accroîtrons votre beauté 
Sans redouter le blâme.

 

Retour à la table des matières de 
La lire maçonne
: