Les vrais plaisirs

   Cliquez ici pour entendre le début de cette chanson, enregistrée par Bernard Muracciole sur son Livre-CD Chants maçonniques des Hauts Grades

Cliquez ici pour entendre le fichier midi de la partition ci-dessous

Ces pages sont les pp. 116 et 117 de La Lire Maçonne. 

Cette chanson a été reprise par d'autres chansonniers. Elle sera notamment reproduite (pp. 348-9) par Holtrop en 1806.

Il en existe une version (également répandue en Allemagne) avec un couplet supplémentaire (comprenant une allusion, soit au vol altier, soit au Chevalier, de l'Aigle), qui commence par les vrais biens plutôt que par les plaisirs.

La version du recueil de la Veuve Jolly (pp. 48-50) est intermédiaire : elle commence par Les plaisirs comme celle-ci, mais elle remplace Soyons sincères par vuidons nos verres et elle contient le couplet supplémentaire au Chevalier de l’Aigle, un peu différent :

Ajoutons à cette règle
Un point qui nous plaira fort,
C’est qu’aux Chevaliers de l’Aigle,
Nous buvions un rouge bord.

C'est cette version de Jolly qui est exactement reproduite au recueil de Francfort.

L'air a été réutilisé pour une Santé de l'Obédience, au texte assez semblable, qui figure à différents recueils.

	Les plaisirs sont peu durables, Les mortels s’en plaignent tous ; S’il en est d’inaltérables, Ils n’existent qu’avec nous ;     Maître Vénérable, Freres respectables, Vous apprentifs & compagnons, Voïez comme nous maçonnons, Imitez ce que nous faisons, Obéïssons, obéïssons.
	Allons mes frères, Soyons sincères Et sans cesse, par nos chansons, Bénissons, Bénissons, Le sort heureux des Francs-Maçons.       Si notre Ordre est la matière Des critiques d’à présent, D’une vaste Taupinière Déplorons l’aveuglement. Maître Vénérable, &c