l'Egalité

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Cette chanson figure aux pages 206 et 207 de La Lire Maçonne ; elle figurait déjà, à la p. 206, dans l'édition 1763.

On la trouve aussi aux pp. 169-70 de la Lyre maçonne pour le Marquis de Gages, sous le titre L'égalité des Maçons et avec la même référence d'air.

Voir sur l'air C'est un enfant (qui sera utilisé pour une autre chanson de la Lire, p. 470).

A partir de l'édition 1775 de la Lire, un couplet supplémentaire est ajouté :

Aux Frères Visiteurs.

Que de nos voix l'accord fidèle
Témoigne aux Frères Visiteurs,
Ce que nous inspire leur zèle
Pour nos ouvrages enchanteurs.
Frères, à leur gloire,
Pressons nous de boire ;
Puisque nous les reconnaissons
Pour vrais Maçons, pour vrais Maçons.

On retrouvera la chanson (avec le  couplet supplémentaire) en 1806 à la Muse maçonne (pp. 117-8).

L' É G A L I T É

Par le Frère de Vignoles.

Air : C'est un enfant 

L'amour en ces lieux nous assemble
Ah ! que son empire est léger !
Qui le connoit, espere et tremble,
Car son prix accroit le danger.
Sous ce joug facile,
Pour être tranquille,
N'obéissez qu'à la raison,;
Soyez Maçon, soyez Maçon.

Mortels, pénétrez dans nos Loges,
Contemplez-y notre union :
Vos voix seront autant d'éloges
De notre tendre affection.
 L'on y vit sans peine,
L'on aime sa chaine,
Et le bien est l'ambition
De tout Maçon, de tout Maçon.

Voyageons dans tout l'hémisphère,
Voyons les Bergers et les Rois ;
Ardent, zélé, discret, sincère,
Tout Maçon suit les mêmes loix.
Soumis sans bassesse
Grand sans faiblesse :
On ne voit marcher, sur ce ton,
Qu'un vrai Maçon, qu'un vrai Maçon.

Garder les loix de la Sagesse,
Au milieu des plus doux ébats ;
Admettre la délicatesse
Dans les plus somptueux repas :
Vivre sans envie,
Et sans jalousie,
C'est ainsi qu'on obtient le nom
D'un vrai Maçon, d'un vrai Maçon.

 

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La lire maçonne
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