Pour saluer le Très Respectable Grand Maître

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Cette chanson constitue la page 470 de La Lire Maçonne. Comme la précédente (p. 469), elle est destinée à saluer le Très Respectable Grand Maître. Elle renvoie à la p. 206 pour l'air C'est un enfant.

L'édition reproduite ci-dessous est celle de 1766 ; il n'y a aucune différence de texte dans les éditions ultérieures.

AUTRE SUR LE MEME SUJET.

Par le Fr. de Vignoìes.

Sur l'Air: C'est un enfant, pag. 206.

 

 QUi peut, de notre Respectable,
Chanter dignement les vertus ?
Un si vaste projet m'accable,
Et mes sens restent confondus.
Un mot fait sa gloire,
Ici la victoire,
Le fait nommer, par la raison,
Un vrai Maçon, un vrai Maçon.

 

Lui seul ignore sa noblesse,
Le nom de Frere est sa grandeur :
. Sans vanité, mais sans bassesse,
Il se plait d'en marquer l'ardeur.
 Freres, à sa gloire,
Pressons-nous de boire,
Et qu'on répete à l'unisson,
C'est un Maçon, c'est un Maçon

On retrouve la même chanson (p. 163) dans la Lyre maçonne ou Recueil choisi des plus jolies chansons dédiées à M. le Marquis de Gages.

Au siècle suivant, elle sera reprise dans la Muse maçonne de 1806 (p. 294) sous le titre Pour saluer le T. R. G. M. lorsqu'il visite une Loge. Et, la même année, elle sera recopiée de là dans le recueil d'Eleusine (p. 78). 

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