La Marseillaise de la Paix

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Le recueil de poésies maçonniques intitulé les Assises du Temple, publié en 1857 par Louis Malvesin chez l'Imprimerie Metreau et Compagnie, contient une Marseillaise de la Paix, dont le texte est ci-dessous.

 

Plusieurs autres Marseillaises maçonniques figurent à ce site.

 

Nous savons peu de choses de Louis Malvesin, qui est aussi l'auteur en 1863 d'un recueil de poésies intitulé Flux et Reflux.

On sait aussi par le Globe qu'il participa en chantant la fraternité à une Tenue, le 23 septembre 1839, de la Loge bordelaise L'Avenir

On connaît aussi un Jacques Malvesin qui fut Vénérable de cette même Loge.

Progrès ! partout ce mot résonne 
Gage d'un heureux avenir 
Mais toujours la nuit environne 
Cet astre si lent à venir. (Bis) 
Pour percer les crêpes funèbres, 
Dont se voilent les préjugés, 
Maçons, des coeurs découragés, 
Dissipez les sombres ténèbres. 

Et reprenant leurs droits, la douce charité, 
La vérité, 
Affranchiront du joug l'humanité. 

II

Quoi ! toujours du sang et des larmes, 
Toujours d'incessantes clameurs, 
Des plaintes et des cris d'alarmes, 
Toujours des soupirs et des pleurs ? (Bis.) 
Non, sur tous les points de la terre, 
Proclamons la fraternité, 
La paix, l'amour, la liberté ; 
A jamais bannissons la guerre, 

Et reprenant leurs droits, la douce charité, 
La vérité, 
Affranchiront du joug l'humanité. 

III 

Si parfois de la politique 
L'égoïsme dicte les lois ; 
Que le dévouement maçonnique 
Plus haut ose élever la voix ; (Bis) 
De tous les peuples de la terre 
Formons une chaîne d'amis, 
Dans chacun de nos ennemis, 
Ah! que chacun retrouve un frère ! 

Et reprenant leurs droits, la douce charité, 
La vérité, 
Affranchiront du joug l'humanité.

IV 

Les uns auraient pour héritage
Et les chagrins et le malheur, 
Tandis que les autres en partage 
N'auraient que joie et que bonheur ? (Bis.)
Non, le Dieu qui créa le monde, 
Pour tous fait lever son soleil ; 
Ah! proclamons un droit pareil, 
Aidons le pauvre que l'on fronde ; 

Et reprenant leurs droits, la douce charité, 
La vérité, 
Affranchiront du joug l'humanité. 

Maçons que ce banquet rassemble, 
Vrais soldats de la vérité, 
Vidons, amis, vidons ensemble, 
La coupe de fraternité ; (Bis.) 
Puissions-nous, c'est mon espérance, 
A tout profane offrant la main, 
Tous, un jour voir le genre humain 
Former une sainte alliance. 

Et reprenant leurs droits, la douce charité, 
La vérité, 
Affranchiront du joug l'humanité. 

 

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