Chor
Singt mit frohen Feyertonen
Brüder! diesen Weihgesang
Lasst in dieses Tempels Hallen
Einen Lobgesang erschallen
Dem, durch den das Werk gelang.
Wie mit heil'gen Melodien
Asaph einst Moria's Tempel weiht,
Allso weiht mit hehren Harmonien
Diese Stätte stiller Weisheit heut!
Recitativ
Vielnahmiger! Allmächtiger! der du
Durch das Gesetz die Welten alle steu'rst
Die nur Gedanken deiner Weisheit sind,
Und dem der Strebesinn nach höherem,
Und Hekatomben guter Thaten nur
Die liebsten Opfer sind, die Aetherfeu'r
Vom Himmel selbst entzündet und verzehrt;
Geweiht sey nun dies stille Heiligthum
Zu deinem Tempel, und zum reinen Dienst
Des Unsichtbaren; dem die Bildersprache
Von jeder Zeit ein heil'ger Vorhang war,
Ein Lichtschirm für das Aug' des Sterblichen,
Der ungeblendet, nur allmählig wagt
Ins Sonnenlicht mit Adlerskraft zu schau'n
Arioso
Eine Stimme
Wer den Fuss in diese Hallen setzet,
Die wir Gott und edeln Thaten weih'n,
Dessen Redlichkeit soll unverletzet,
Dessen Herz soll treu und bieder seyn.
Licht und Wahrheit emsig zu erstreben
Gott nur und der Tugend stäte zu leben.
Sey sein heiligster Entschluss!
Sey sein köstlichster Genuss!
Zweyte Stimme
Wie in der verschlossnen Halle
Künstlich erhöhetes Licht
Dunkeln Schatten durchbricht
So soll aus des Irrthums Truggewinden
Ausweg durch des Ordens Lehren finden
Wer nach lichter Erkentnis strebt
Neugehoben, wird der einst sich sehen,
Zu der Wisselnchaft heiligen Höhen
Wer im Vereine mit Weisen lebt!
Duett
Und des Armen bange Klage
Finde hier ein offnes Ohr;
Liebe ruft der Rettungstage
Aus der Nächte Grau'n hervor
Menschenliebe und Ebarmen
Kühle hier geheimen Schmerz!
Bruder komm'! in Bruderarmen
Findt hier Ruh' ein wundes Herz.
Schlus-Chor
So bleibt denn lang ihr heiligen Räume
Bleibt immer euerm Zweck geweiht!
Und dunkeln uns des Lebensträume,
So würk' der Enkel Thätigskeit
Mit Mäurertreu, ein Werk zu bau'n
Das Engel selbst mit Wonne schau'n |
Chœur
Chantez avec allégresse
Ce chant de consécration, mes Frères !
Faites résonner les salles de ce Temple
D'un chant de louanges
À Celui par qui l'œuvre réussit.
De la même façon qu'avec des mélodies sacrées
Asaph consacra autrefois le temple de Moria,
Consacrons aujourd'hui avec de sublimes mélodies
Ce lieu de Sagesse tranquille.
Récitatif
O Toi qui as plusieurs noms, Tout-puissant !
Qui diriges par la loi tous les mondes
Qui ne sont que des pensées de Ta sagesse,
Et à qui l'aspiration vers le haut
Et les hécatombes de bonnes actions
Ne sont que les offrandes les plus chères que les feux célestes
De l'éther allument et consument;
Que soit maintenant consacré ce sanctuaire tranquille
Comme Ton Temple au pur service
De l'Invisible ; auquel les métaphores
De tous les temps furent un rideau sacré,
Un écran lumineux pour les yeux des mortels,
Qui, sans être éblouis, ne peuvent que graduellement
oser regarder vers la lumière solaire avec la force de l'aigle.
Arioso
Une voix
Pour qui met le pied dans ces salles,
Que nous consacrons à Dieu et à ses nobles actes,
Que son honnêteté ne soit jamais blessée,
Son cœur toujours fidèle et loyal.
Chercher avec ferveur la Lumière et la Vérité
Ne vivre que pour Dieu et la Vertu,
Que ceci soit sa décision la plus sacrée
Et son plaisir le plus exquis !
Deuxième voix
De même que dans une salle close
La lumière dont l'intensité est artificiellement accrue
Transperce les sombres ténèbres,
De même, pour échapper aux illusions de l'erreur,
Celui qui aspire la Lumière de la Vérité.
Trouvera une issue dans les leçons de l'Ordre.
Se verra élever un jour
Aux hauteurs sacrées de la Science,
Qui vit en accord avec les sages !
Duo
Que la complainte anxieuse du pauvre
Reçoive ici une oreille attentive ;
L'amour appelle le jour de la rédemption
Depuis l'horreur de la nuit ;
Que l'amour du prochain et la compassion
Apaisent ici la douleur secrète !
Frère, viens ! Dans des bras fraternels
Un cœur blessé trouve le repos.
Chœur final
Restez longtemps, ô
salles sacrées,
Restez toujours consacrées à votre but !
Et si nos rêves de la vie s'assombrissent,
Que nos petits-enfants agissent
Avec fidélité maçonnique pour bâtir une œuvre
Que les anges eux-mêmes regardent avec volupté.
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