SOUVENIR D'UN BEAU JOUR
Hommage à mes Frères qui vont recevoir la médaille du Cinquantenaire
Cette touchante chanson (dont on ne connaît malheureusement pas l'air) de Montéhus a été publiée en 1953 par la Chaîne d'Union, et a été reprise par Ligou dans Chansons maçonniques des 18e et 19e siècles (ABI éd.).
Je crois sentir le choc de la Lumière quand vous m'avez retiré le bandeau : la phrase de Montéhus évoque ce personnage sous le bandeau qui orne le Temple de la Loge montluçonnaise Union et Solidarité, laquelle nous a aimablement autorisé à le reproduire ici. Il s'agit d'une sculpture sur bois (chêne de Tronçais), oeuvre de Jean-Claude Bryon.
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Cinquante années qu'a jailli l'étincelle Alors, guidé par sa belle Lumière J'appartenais à la grande Famille. Je me revois cinquante ans en arrière Je vois toujours les épées symboliques Oui, je croyais remonter d'un abîme Auprès de vous, frères, j'oublie mon âge Un avenir où la vie sera belle, |
Le Frère Montéhus
Selon Campion, il fut également membre de trois autres Loges : l'Etoile de la Vallée du Grand Orient de France à Eaubonne, et Eleusis ainsi que la Semence, toutes deux de la Grande Loge de France, et fut assidu aux travaux jusqu'à sa mort, laquelle suivit de quelques mois son cinquantenaire maçonnique évoqué par la chanson. Quelques extraits de ses chansons Dame nous ne
sommes plus sous l'Empire
Ils prennent sans souci les gens pour des gourdes Contre les vendeurs de bêtises,
La
butte rouge, c'est son nom, l'baptême s'fit un matin
La mort de Ferrer (il s'agit d'une pièce et non d'une chanson) |