Cantique du Frère Ysabeau lors du Banquet 

pour la Fête du Vénérable Lafon à la Paix Immortelle (1809)

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Ce cantique du Frère Ysabeau a été chanté (cfr pp. 31-32 des Extraits du Livre d'Architecture) par le Frère Bertin, pendant le large intervalle (masticatoire et chantant) entre les 5 premières Santés et les deux dernières, lors du Banquet consécutif à la Fête du Vénérable Frère Lafon, le 27 juillet 1809 à la Loge de la Paix immortelle.

Le Frère Ysabeau était là en visiteur (non autrement identifié) et il tient à flatter ses hôtes en décrivant leur loge, siège de l’amitié tendre et fidèle, comme l'asile du parfait bonheur ; il a aussi prononcé un discours d'hommage à Lafon (pp. 21-4).

A propos de l'air Femmes, voulez-vous éprouver ?

 

Air : Femmes, voulez-vous éprouver ?

 

Parcourant ce vaste univers ,
Le bonheur cherchait un asile
Où, loin des méchans, des pervers,
Il pût vivre obscur et tranquille ;
Enfin, il tomba dans les bras
De l’amitié tendre et fidèle ;
Et l’amitié guida ses pas....
                  Au sein de la Paix Immortelle.          (Bis.)

 

 

A le rechercher en tous lieux,
Quel mortel ne passe sa vie ?
Et sur la terre et dans les cieux,
On croit le trouver, on l’envie ;
Mais c'est en vain que chaque jour
Partout on l’invoque, on l'appelle ;
N’a-t-il pas fixé son séjour
                  Au sein de la Paix Immortelle ?          (Bis.)

 

 

Enchaînons-le dans tous nos cœurs :
Le vrai bonheur n’est pas sauvage ;
Il aime les liens de fleurs ;
Il se plaît aux yeux du bel âge.
Du farouche dieu des combats
Evitant la troupe cruelle,
Il ne sait prendre ses ébats
                 Qu'au sein de la Paix Immortelle.          (Bis.)

 

 

Avare au reste des humains,
Il déploie ici sa largesse,
Versant sur nous à pleines mains
Ses heureux dons et son ivresse.
Le profane à peine une fois
Le saisit au sein de sa belle ;
On le goûte par trois fois trois
                   Au sein de la Paix Immortelle.          (Bis.)

 

 

Vainement, docile à la voix
De mes devoirs, peut-être austères,
J'avais résolu mille fois
De quitter ce temple et mes Frères.
Le bonheur réside en ces lieux,
Et toujours mon coeur m'y rappelle ;
Où pourrais-je me trouver mieux
                   Qu'au sein de la Paix Immortelle ?          (Bis.)

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