Cantate du Frère Thierry-Petit

 

Cette cantate, illustration de la flagornerie habituelle en de telles circonstances, est l'une des quatre dont le texte est donné par Auguste de WARGNY dans son compte-rendu de la Fête solennelle donnée au Sérénissime Grand Maître National le Prince Frédéric, le 14 décembre 1818, en l'hôtel de ville, par quatre Loges gantoises.

Le Frère Thierry-Petit et le Frère Ots étaient membres de la Félicité Bienfaisante, l'une des quatre Loges organisatrices.

           

      
CANTATE.

Paroles du Frère THIERRY-PETIT.

Musique du Frère OTS.

Dieu tout puissant, qui du séjour céleste
Sur les Maçons répandez vos bienfaits !
Gloire à vos augustes décrets !

Bonté que tout atteste
Et qui pour nous se manifeste
En ce jour mille fois heureux ;
Qu'au pied de votre trône immense
La voix de la reconnaissance
Porte notre encens et nos voeux l

De l’Orient qui nous éclaire
Les rayons purs de la Lumière
Sur tous les points jaillissent en ces lieux :
Si nos Travaux brillent d’un nouveau lustre ,
Honneur au PRINCE vertueux,
Au grand PRINCE qui les illustre !

Mes Frères à ma voix unissez vos accens ;
Aux vertus des Maçons je consacre mes chants :
Brûlant du feu qu’elles font naître,
Osons célébrer le Grand Maître.

PRINCE chéri qui, parmi nous,
Dépouillez, la grandeur Suprême,
Voyez dans quelle ivresse extrême
Tous les coeurs s’élancent vers vous.

Accueillez, PRINCE magnanime ,
Nos voeux, nos respects, notre amour :
Le coeur les offre sans détour,
Et le sentiment les exprime.

Jusqu'aux pieds du très-haut, que du Temple sacré
En ce jour fortuné la voûte retentisse
De ce nom partout révéré,
Et partout aux Maçons propice.

Noble fils des NASSAU ! béni soit votre nom ;
Ce nom sacré cher au peuple Maçon ;

CHOEUR.

Célébrons FRÉDÉRIC ! que son auguste nom
Soit à jamais cher au peuple Maçon

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