Joseph BARTA
Les données biographiques que nous avons pu trouver sur l'organiste et compositeur Joseph BARTA (ou Bartha) sont assez divergentes : la date de son décès à Vienne serait, d'après divers sites, dont Operone, 1787, et d'après Fétis (qui lui attribue les mêmes oeuvres, ce qui exclut toute homonymie), 1803 (dans son supplément, il est moins précis : dans les premières années de ce siècle). Fétis n'étant pas toujours fiable, nous retenons la première de ces dates, qui est d'ailleurs donnée avec précision (le 13 juin). Pour la date de naissance, ces références donnent respectivement "vers 1746 à Prague" et "vers 1744 en Bohème".
Organiste à Prague, il s'installa ensuite à Vienne, où il travailla pour le théâtre.
Ses compositions comprennent des sonates, 6 quatuors, 13 symphonies, 4 concertos pour clavecin, et des opéras : La Diavolessa (d'après Goldoni, 1772), Da ist nicht gut zu rathen (1778), Der adeliche Taglöhner (1780), Il Mercato di Malmantile (d'après Goldoni, 1784). Ces oeuvres semblent complètement oubliées, à tel point qu'il ne semble en exister aucun enregistrement.
Dans son ouvrage L'Invenzione della gioia, Musica e massoneria nell'età dei Lumi, Alberto Basso le signale comme membre des Loges viennoises Zu den drei Feuern en 1785 et Zur neugekrönten Hoffnung en 1786. Dans son ouvrage Mozart and masonry (p. 42), Nettl le donne comme membre de cette dernière Loge.