Huel
Il s'agit sans aucun doute de Pierre Huel, qu'Alain Le Bihan mentionne dans son ouvrage Francs-maçons parisiens du Grand Orient de France, comme musicien et membre en 1785-88 de la Loge (dont furent respectivement membre et Vénérable Giroust et Félix Nogaret, auteurs de la cantate le Déluge) le Patriotisme à l'Orient de la Cour (selon le site Les Philanthropes - Histoire et Patrimoine, cette Loge vécut de 1780 à 1807).
Dans son ouvrage Les Musiciens francs-maçons au temps de Louis XVI (Véga, 2009), Pierre-François Pinaud mentionne en effet que celui-ci occupa une charge de violoncelliste dans la Maison militaire du roi, musique du Régiment des Gardes Suisses de 1788 à 1792, et qu'il était hospitalier et trésorier des pauvres dans cette Loge, sur laquelle il donne de nombreux autres détails.