Katto
Jean-Baptiste Katto (1819-1898) est principalement connu comme un éditeur de musique (classique, mais aussi de chansons), installé au coeur de Bruxelles (rue de l'Ecuyer) avec des succursales à Anvers et à Paris (rue des Saints Pères).
Dans le Dictionnaire de la chanson en Wallonie et à Bruxelles (Mardaga 1995) de Robert Wangermée et Pascale Vandervellen, Paul Raspé en dit ceci (p. 145) :
C'est chez lui qu'à la fin du siècle Marcel Lefèvre publiera (voir ci-contre) ses chansons écrites pour le Chat Noir. Katto s'est lui-même à plus d'une reprise essayé à la composition. C'est ainsi que, dans la 24e année (1857) de la Revue et gazette musicale de Paris, on trouve la mention de deux de ses oeuvres : |
L'Historique des sociétés chorales de Belgique d'Augustin Thys mentionne en 1855 (cfr. p. 21) que la Société chorale de Bruxelles l'Union a existé jusqu'en 1845 sous la direction de M. J. Katto, qui a composé à son intention une série de chœurs d'hommes et a rendu bien des services aux cercles chantants en général en sa qualité d'éditeur de musique chorale et que après la dissolution du cercle précité, le 1 juillet 1845 s'organisa la Société Méhul, ayant alors ... pour directeur M. J. Katto.
Maçon, il a d'ailleurs fait bénéficier ses Frères de ses talents de compositeur : c'est à lui qu'ils durent la musique du Cantique Le Serment à la Fraternité, dont le texte (mais malheureusement pas la partition) a été imprimé par les soins de la Loge des Amis Philanthropes où il a été créé en 1847. La mention ci-dessous, figurant à cet imprimé, ne laisse aucun doute sur son appartenance maçonnique, même si elle ne précise pas sa Loge (David Vergauwen, dans son ouvrage Maçonnieke chansons in negentiende-eeuws België, nous apprend qu'il fut initié le 29 mars 1846 aux Amis Philanthropes et que dès 1848 il fut transféré à l'Espérance).