Méon

 

Jean-François Méon (1740-1813), chanteur (taille), pédagogue et occasionnellement compositeur, est mentionné, selon Le Bihan dans son ouvrage Francs-maçons parisiens du Grand Orient de France, sur les tableaux de Saint-Charles du Triomphe de la Parfaite Harmonie (1778) et de Saint-Jean d'Écosse du Contrat Social (1782-1788).

Voici ce qu'en écrit Fétis dans son supplément :

Méon (Jean-François), professeur de solfège au Conservatoire de Paris, naquit en cette ville le 3 octobre 1740, et y mourut le 29 juin 1813. Il entra vers 1765 dans les choeurs de l'Opéra pour y chanter la partie de taille, et plus tard devint l'un des professeurs de chant de l'école annexée à ce théâtre. Les Tablettes de renommée des musiciens (1785) le mentionnaient ainsi dans le personnel de l'Opéra : « Méon, troisième maître de chant des choeurs et maître  de solfège du Conservatoire, n'est pas moins avantageusement connu par ses talents personnels que par l'art d'enseigner et faire faire à ses élèves les progrès les plus rapides. » Lors de la fondation réelle du Conservatoire par Sarrette, Méon fut mis à la tête d'une classe de solfège et compris parmi les professeurs de 2e classe. Il conserva cette situation jusqu'en 1803, époque à laquelle il devint l'un des surveillants de la  police des classes, emploi qu'il conserva jusqu'à sa mort. Méon s'est fait connaître comme compositeur par une messe qui fut exécutée à Paris en 1785 ou 1786. J'ignore si on lui doit d'autres ouvrages.

Pinaud lui attribue également des pièces de circonstance. Effectivement, selon les registres du Contrat Social (qui ont été dépouillés par Pierre Chevallier dans son livre Histoire de Saint Jean d'Ecosse du Contrat Social, Mère loge Ecossaise de France) :

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