Albert Methfessel
Cliquez ici pour entendre le début de son Hymne de Hambourg, emprunté à la page concernée du site de la ville
Albrecht Gottlieb METHFESSEL (1785-1869), compositeur, chanteur, chef d'orchestre, mais aussi pianiste et guitariste, était le 13e enfant du Cantor de Stadtilm. Il étudia la théologie et la littérature à Leipzig à partir de 1807, mais ses évidentes dispositions pour la musique (il composait déjà à 12 ans) l'orientèrent vers cette carrière. Il poursuivit, grâce à une bourse lui accordée par la princesse de Rudolstadt, ses études musicales à Dresde. A partir de 1823, il fut chef d'orchestre et pédagogue à Hambourg, où il fonda en 1825 la Hamburger Liedertafel. En 1832, il devint Maître de Chapelle de la Cour de Brunswick, mais des problèmes d'ouïe le contraignirent en 1841 à une retraite anticipée. En 1865, il fut fait docteur honoris causa de philosophie à Iéna.
Il se lia avec Goethe et Spohr.
Il est l'auteur de 156 opus, principalement de musique vocale, mais il composa également 4 opéras (dont Der Prinz von Basra) et des oeuvres pour piano, orgue et orchestre. Son lied Hinaus in die Ferne, hymne à la lutte contre Napoléon, le rendit célèbre en 1813. En cliquant ici, vous pouvez en entendre le fichier midi, d'après la page concernée du site Deutsche Volkslieder. Son frère Frédéric, né en 1771, fut également compositeur. Ernest Methfessel, qui lui était apparenté, fut hautboïste et compositeur. Il a existé - sans que nous sachions s'il y a un lien de parenté - un autre Albert Methfessel (1806?-1878), compositeur et chef d'orchestre. Methfessel fut membre de la Loge de Rudolstadt Günther zum stehenden Löwen (où fut initié Fichte, et également, d'après certains - mais son appartenance maçonnique est loin d'être prouvée -, Schiller) et affilié de 1822 à 1832 à la Loge hambourgeoise Absalom zu den drei Nesseln (fondée en 1737, c'est la plus ancienne Loge du pays). Il composa de nombreuses pièces pour cette Loge. |
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Le chansonnier de la Loge Zum Wahrheit lui attribue 3 chansons, pour lesquelles il donne deux midi distincts (un pour le premier, le second commun aux deux derniers) mais en fait semblables :
Stimmt an mit hellem hohen Klang
Ihr Brüder gießt die Gläser voll
Ihr Brüder hebt zum Flammenstern
Le recueil Liederbuch für Freimaurer-Logen édité à Leipzig en 1888 donne (n°s 81, 88, 93, 113, 115) cinq lieder - dont les deux premiers ci-dessus - avec la même partition, qu'il donne comme celle de "Stimmt an mit hellem hohen Klang von Methfessel".