Stimmt an mit hellem hohen Klang  

Cliquez ici (midi) ou ici (MP3) pour entendre l'air, emprunté au chansonnier de la Loge Zur Warheit 

Nous avons trouvé cette partition - où l'identité du compositeur n'est pas mentionnée - au chapitre Tafelloge - Dem deutschen Vaterland (Loge de table - à la patrie allemande) du recueil de Fischer et Tschirch Liederbuch für Freimaurer-Logen (n° 81, p. 85) édité à Leipzig en 1882.

Le même chansonnier reprend la même partition à d'autres pages (n°s 88, 93, 113, 115) en spécifiant cette fois qu'elle est précisément celle de Stimmt an mit hellem, hohem Klang de Methfessel.

Le chansonnier FZAS (Liederbuch des Freimaurerbunds 'Zur aufgehenden Sonne'), que la Loge Zur Wahrheit de Nuremberg a eu la bonne idée de rééditer virtuellement, donne le même texte sous le n° 88 en confirmant que la mélodie est de Methfessel et en précisant qu'elle date de 1818.

Le texte est de Mathias Claudius.

Il s'agit en fait d'une chanson patriotique (qu'on pourrait même qualifier de nationaliste) qui figure dans de nombreux chansonniers profanes et dont la place dans un chansonnier maçonnique pourrait être mise en question. Mais on sait que le XIXe siècle a été - comme le sera la première moitié du XXe d'ailleurs -, et particulièrement en Allemagne, celui où les nationalismes ont pu se trouver mis au-dessus de l'universalisme maçonnique.

Vu son faible intérêt du point de vue maçonnique, nous n'en donnons pas de traduction, mais reproduisons pour information la traduction des deux premiers couplets donnée par René Bazin dans les Oberlé, livre étendard d'un nationalisme adverse. Nous donnons également la traduction des deux derniers vers.

On trouve ici pour ce texte une partition différente, par Johann Philipp Samuel Schmidt.

Stimmt an mit hellem, hohem Klang,
stimmt an das Lied der Lieder,
des Vaterlandes Hochgesang!
Das Waldtal hall' es wieder!

Der alten Barden Vaterland,
dem Vaterland der treue,
dir freies, unbezwungnes Land,
dir weih'n wir uns aufs neue.

Zur Ahnentugend wir uns weih'n,
zum Schutze deiner Hütten;
wir lieben deutsches Fröhlichsein
und alte deutsche Sitten.

Die Barden sollen Lieb und Wein,
doch öfter Tugend preisen
und sollen biedre Männer sein
in Taten und in Weisen!

Ihr Kraftgesang soll himmelan
mit Ungestüm sich reißen,
und jeder echte deutsche Mann
soll Freund und Bruder heißen!

 Entonnez d'une voix claire et haute,
Entonnez la chanson des chansons,
Afin que l'écho des vallées répète
L'Ode sublime à la patrie !

C'est à toi, patrie des vieux bardes,
À toi, patrie de l'honneur,
À toi, pays libre et indornpté,
Que, de nouveau, nous nous consacrons.

 

 

 

 

 

  
 
Que chaque Allemand authentique
Soit un ami, un frère !

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