Tschirch

 Cliquez ici pour entendre le fichier midi de son hymne Der Freude, séquencé par Christophe D.

 

Wilhelm Tschirch (1818-1892), après des études à Berlin, fut compositeur, pianiste, organiste, chef d'orchestre et de choeurs.

Il exerça d'abord à Liegnitz, de 1843 à 1852, et ensuite à Gera.

En 1869 il fit un voyage en Amérique, où il fut fort apprécié.

On lui doit notamment un opéra, Meister Martin und seine Gesellen, une messe, des oeuvres vocales dont différentes compositions pour choeur d'hommes et orchestre, ainsi que, sous le pseudonyme d'Alexander Czerky, des pièces de salon pour piano.

On peut lire son éloge funèbre à la p. 8 du numéro du 3 janvier 1892 de la revue maçonnique Bauhütte de Leipzig :

Am 6. Januar 1892 ging in den e. O. ein, plötzlich und unerwartet, der Kapellmeister Br Wilhelm Tschirch, Mitglied der Loge Pythagoras zu den 3 Hohen in Liegnitz, Ehrenmitglied und Ehrenmusikdirektor der Loge Archimedes zum ewigen Bunde in Gera. Er gehörte 49 Jahre dem Maurerbunde an und lebte nahezu 40 Jahre in Gera. Er war ein begeisterter Anhänger des Freimaurerbundes. Dieser verdankt ihm eine grosze Anzahl von Kompositionen zu Maurerliedern, die in dem von ihm in Gemeinschaft mit Br Robert Fischer herausgegebenen Liederbuch für Freimaurerlogen (3. Auflage, bei Br Bruno Zechel in Leipzig) wenigstens teilweise aufgenommen sind. Der gröszte Teil ist manuskriptlich noch in Händen der Geraer Loge. Auch eine gröszere, von Br Robert Fischer gedichtete Kantate: Der Weg zum Glück ist von ihm komponiert und veröffentlicht worden. Die Loge Archimedes zum ewigen Bunde hielt am Sarge des Heimgegangenen eine Trauerfeier ab. Dieser, durch seine Verdienste um den Männergesang weit und breit bekannt, wird auch in den Logen sich einen bleibenden Ruhm bewahren. Seine Aufenthaltsloge in Gera hat an ihm viel verloren, denn Br Tschirch war zugleich ein durchaus edler Charakter und liebevoller, bescheidener Mensch, der auch den geselligen Verkehr mit den Brüdern fleiszig pflegte. 

Les deux premières éditions du recueil Liederbuch für Freimaurer-Logen ont été publiées en 1882 (janvier et avril) à Leipzig par les Frères Robert Fischer et Wilhelm Tschirch. Une troisième édition date de 1888 ; il y en eut encore une en 1906.

Sa table des matières est visible ici.

Ce recueil contient plusieurs lieder marqués Eigene Melodie von B. Tschirch (mélodies du Frère Tschirch) :

  • n° 16 un cantique de clôture (sur un texte d'Herklots déjà mis en musique notamment par André et par Fürstenau)
  • n° 36 un cantique pendant le Travail pour la fête de St-Jean
  • n° 50 un cantique pour la Schwesternfest (fête des Soeurs), O selig, wen der Lenz erfreut
  • n° 56 un cantique pour la Logensäcularfeier
  • n° 106 un cantique aux nouveaux initiés en Loge de Table
  • n° 109 un cantique sur la maçonnerie pour la Loge de Table
  • n° 125 un hymne à la joie, Der Freude, pour la Loge de Table (Auf, muntre Brüder, die Gläser zur Hand)

ainsi que d'autres lieder de diverses origines, notamment :

  • n° 13 le lied Zwei Sterne sur une partition empruntée à Lortzing
  • n° 21 un cantique de Johann Anton André, An einen neu aufgenommenen Bruder
  • n° 39 un cantique de clôture sur un air de Spohr, Auf ! laszt uns zum Menscheitsbunde
  • n° 51 un cantique de Fournes pour la Schwesternfest (fête des Soeurs), O selig, wer dies Pilgerleben
  • n° 76 un cantique sur une partition de Abt, Wenn die Seele heimwärts zieht
  • n° 81 un cantique sur une partition de Methfessel, Stimmt an mit hellem, hohem Klang
  • n° 86 un cantique de Himmel, Dem Landesherrn.
  • n° 102, un cantique d'Ebers, Durch dreimal drei
  • 120, un lied d'Ebers, Der Freude
  • n° 137, le lied Wir folgen dem schönsten der Triebe de Blumauer, sur une partition attribuée à Naumann
  • n° 138, le lied Zum Jahresschluß.

Dans sa préface au recueil, Tschirch signe comme membre de la Loge Pythagoras zu den 3 Höhen à Liegnitz (fondée en 1812) et membre honoraire de la Loge Archimedes zum ewigen Bunde à Gera (cette Loge, fondée vers 1804 et qui disparut en 1935, était une des deux Loges en activité dans cette ville au cours de cette période, avec Heinrich zur Treue, fondée en 1874, disparue en 1935, et réactivée en 1997 ; Köhler en fut également membre). On voit à la p. 206 de ce document que de 1869 à 1891 il avait été Ehrenmusikdirektor de cette Loge de Gera, dont il fut (même document, p. 209, n° 24) membre d'honneur de 1857 à 1892.

Retour à la table chronologique :

Retour à la table alphabétique :