Armenlied
Wer tief gerührt bey fremden Leiden,
Wohlthätigkeit im Busen nährt,
Der kennt des Lebens reinste Freuden,
Der ist des Maurernamens werth.
Wo sich als Brüder Menschen lieben,
Da fließt des Kummers Thräne nicht,
Und diese Tugend tätig üben.
Das ist des Maurers erste Pflicht.
Laßt uns, durch
heilges Band verbunden
Der Menschheit uns zu Brüdern weihn;
Für innern Gram, für Herzenswunden,
Soll unser Mitleid Balsam sein.
Geteilt mit Dürftigen und Kranken
Sey Alles, was das Glück uns gab,
Es liegt ein Himmel im Gedanken:
Wir trocknen manche Thräne ab.
Beim frohen
Mahl geweihter Brüder,
Wo man des Lebens Freude schmeckt,
Sey diese Pflicht durch sanfte Lieder
In unsrer Seele neu geweckt.
Ergreift das Glas voll Saft der Reben,
Das nun der Pflicht der Menschheit gilt,
Und hoch soll jeder Maurer leben,
Der heut noch diese Pflicht erfüllt!
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Chant des pauvres
Quiconque, profondément touché par les souffrances d'autrui,
Nourrit de la bienfaisance en son for intérieur
Connaît de la vie les plus pures joies
Et est digne du nom de Maçon.
Là où en Frères des hommes s'aiment
Ne coule pas la larme du chagrin;
Pratiquer activement cette vertu,
Tel est du Maçon le premier des devoirs.
Unis par un lien sacré
De l'humanité, consacrons-nous frères;
Qu'au tourment intérieur, aux plaies du cœur,
Notre compassion serve de baume.
Avec les nécessiteux et les malades
Partageons ce qui nous donna le bonheur;
Il y a un Ciel dans la pensée:
Nous séchons maintes larmes.
Frère initié, en cette joyeuse fête
Où nous savourons la joie de vivre,
Que ce devoir par nos douces chansons,
En nos âmes soit ravivé !
Saisissons le verre empli du jus de la treille,
Et que désormais le devoir de l'Humanité nous habite !
Il vivra comme un roi, le Maçon
Qui joyeusement remplit cette obligation. |