Armenlied

En cliquant ici, vous entendrez le 1er couplet, interprété par les Rhein-Main-Vokalisten dirigés par Jürgen Blume

 

Ce lied a été composé par André.

Le texte (de Herklots) est le même (avec un couplet supplémentaire) que celui du Armenlied de Fürstenau. Il existe encore d'autres mises en musique de ce texte. 

Il a fait l'objet d'un enregistrement et occupe la plage 11 du CD Aus diesen heiligen Hallen - Freimaurermusik aus dem Tempel der Loge Zur Einigkeit Frankfurt am Main (CD Prospect LC03695, interprétation des Rhein-Main-Vokalisten dirigés par Jürgen Blume).

Armenlied

Wer tief gerührt bey fremden Leiden,
Wohlthätigkeit im Busen nährt,
Der kennt des Lebens reinste Freuden,
Der ist des Maurernamens werth.
Wo sich als Brüder Menschen lieben,
Da fließt des Kummers Thräne nicht,
Und diese Tugend tätig üben.
Das ist des Maurers erste Pflicht.

Laßt uns, durch heilges Band verbunden
Der Menschheit uns zu Brüdern weihn;
Für innern Gram, für Herzenswunden,
Soll unser Mitleid Balsam sein.
Geteilt mit Dürftigen und Kranken
Sey Alles, was das Glück uns gab,
 Es liegt ein Himmel im Gedanken: 
Wir trocknen manche Thräne ab.

Beim frohen Mahl geweihter Brüder,
Wo man des Lebens Freude schmeckt,
Sey diese Pflicht durch sanfte Lieder
In unsrer Seele neu geweckt.
Ergreift das Glas voll Saft der Reben,
Das nun der Pflicht der Menschheit gilt,
 Und hoch soll jeder Maurer leben,
Der heut noch diese Pflicht erfüllt!

Chant des pauvres

Quiconque, profondément touché par les souffrances d'autrui,
Nourrit de la bienfaisance en son for intérieur
Connaît de la vie les plus pures joies
Et est digne du nom de Maçon.
Là où en Frères des hommes s'aiment
Ne coule pas la larme du chagrin;
Pratiquer activement cette vertu,
Tel est du Maçon le premier des devoirs.

Unis par un lien sacré
De l'humanité, consacrons-nous frères;
Qu'au tourment intérieur, aux plaies du cœur,
Notre compassion serve de baume.
Avec les nécessiteux et les malades
Partageons ce qui nous donna le bonheur;
Il y a un Ciel dans la pensée:
Nous séchons maintes larmes.

Frère initié, en cette joyeuse fête
Où nous savourons la joie de vivre,
Que ce devoir par nos douces chansons,
En nos âmes soit ravivé !
Saisissons le verre empli du jus de la treille,
Et que désormais le devoir de l'Humanité nous habite !
Il vivra comme un roi, le Maçon
Qui joyeusement remplit cette obligation.

Freimaurer Kantaten & Lieder

Retour au sommaire des chansons diverses du XIXe :

Retour au sommaire du Chansonnier :