Die zwei Sterne

Cliquez ici pour entendre l'air de la partition ci-dessous, séquencé par Christophe D.

Cliquez ici pour entendre le début de l'enregistrement de ce lied par Otto Georg Linsi, accompagné au piano par Andres Joho (CD Musik im Geiste der Freimaurerei NiRo Music, plage 19)

 

Ce lied, qui exalte le bonheur d'être maçon, utilise une musique profane de Lortzing, l'air (dont on peut voir ci-dessous une interprétation) Einst Spielt' Ich Mit Zepter de l'opéra (1837) Le tsar et le Charpentier.

On en trouve (dans une même version, dépourvue d'accompagnement) la partition :

On trouve également (n° 54, p. 51) une version, avec accompagnement et dans une autre tonalité, à l'édition 1913 de ce dernier recueil.

Le texte (dont nous n'avons nulle part vu mentionner l'auteur) se trouve notamment dans le Liederbuch für die Grosse landes-loge der Freimaurer von Deutschland und deren tochter-logen édité en 1869 à Berlin (n° 122, p. 138). Mais on le trouvait déjà en 1845 au n° 65 dans Gesänge für Brüder Freimaurer sous le titre O selig, o selig ein Maurer zu sein ainsi qu'à la p. 203 de Bausteine sous le titre Freundschaft und Liebe.

Zwei Sterne hoch oben am himmlischen Zelt 
beleuchten, bestrahlen, beglücken die Welt. 
Die Freundschaft, die Liebe, dem Maurer bekannt, 
Verbinden die Herzen und knüpfen das Band; 
Steht Freundschaft und Liebe im engen Verein, 
Dann selig, dann selig, ein Maurer sein! 

 Vereint euch, ihr Brüder, mit Kraft und mit Mut, 
Betrachtet die Freundschaft als himmlisches Gut! 
Im Zeichen, im Worte, im Griff und im Blick, 
Vergeßt nicht der Freundschaft unendliches Glück. 
Laß't immer ertönen im Bruderverein: 
O selig, o selig, ein Maurer zu sein! 

 Und ruft einst der Meister vom himmlischen Thron: 
„Komm zu mir, o Maurer, nimm hin deinen Lohn!" 
Dann wankt nicht im Glauben, verzagt, Brüder, nicht, 
Dort seh'n wir uns wieder im himmlischen Licht! 
Und Engel mit Harfen, sie stimmen dann ein: 
O selig, o selig, ein Maurer zu sein! 

Haut dans la voûte céleste, deux étoiles
illuminent, rayonnent et rendent heureux le monde.
L’amitié et l’amour, bien connus du maçon,
Réunissent les cœurs et nouent le lien ;
Et si amitié et amour sont étroitement unis,
Alors quel bonheur, quel bonheur d'être maçon !

Unissez-vous, mes frères, avec force et courage,
Considérez l'amitié comme un bien céleste !
Par le signe, les mots, l’attouchement, le regard,
N'oubliez pas le bonheur infini de l'amitié.
Laissez toujours résonner ces mots dans la chaîne fraternelle :
Quelle félicité, quelle félicité d'être maçon !

Et si le maître vous appelle depuis son trône céleste :
« Viens à moi, ô maçon, et prends ton salaire ! »
Alors que votre foi ne vacille pas, ne vous découragez pas, mes frères,
Car nous nous reverrons dans la lumière céleste !
Et les anges avec leurs harpes, chanteront avec nous :
Quelle félicité, quelle félicité d'être maçon !

Merci à Heide (Irini) pour la traduction 

           

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