Schwesternlied
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Le Schwesternlied (chant des Soeurs) est un poème de Mathias Claudius dont l'incipit est Füllt noch einmal die Gläser et dont la présence des diverses éditions et variantes dans les chansonniers maçonniques a fait l'objet d'une étude du Dr. Roland Müller, disponible à cette page de son riche site.
Füllt noch einmal die Gläser voll, Auch sind die Weiber sanft und gut, |
Remplissez
encore une fois vos verres et trinquez cordialement: A la santé de la femme, car elle a sa place aux côtés de l'homme. Dieu l'a associée à l'homme pour ne former avec lui qu'un corps Et dans l'immense Création, tout est homme et femme. De même les femmes
sont douces et bonnes, |
On remarque que ce texte (qui a d'ailleurs connu des utilisations profanes) n'est pas spécifiquement maçonnique, sinon ici par l'usage au dernier vers du mot Schwestern (Soeurs) au lieu de Weiber ou Frauen (femmes) comme dans d'autres versions.
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Pour notre part nous en avons recherché les versions musicales.
1. La chanson figure, sous le titre Die Schwestern (les Soeurs), aux pp. 236 (pour la partition) et 237 (pour le texte) du Vollständiges Liederbuch der Freymäurer mit Melodien. Zweyter Band, Zweytes Buch de 1785, qui ne mentionne pas l'identité du compositeur :
Dans cette version, on trouve Fräulein (demoiselles) au lieu de Schwestern au dernier vers.
2. La version de Fürstenau pour la Loge Zu den drei Balcken à l'Orient de Münster fait l'objet d'une page séparée.
3. Nous avons trouvé la partition de la version (pour choeur masculin à 4 voix a cappella) de Reißiger à une page du riche dossier consacré par la photothèque de Dresde à l'histoire de la maçonnerie dans cette ville, à l'occasion de l'exposition Brüder reicht die Hand zum Bunde qu'elle avait organisée en 2005.
On notera l'autographe de Reissiger dans la marge droite
4. Le RISM (qui n'en donne que les premières notes) mentionne aussi une version, qu'il donne comme anonyme, mais qui est (au décalage de ton près) celle que (n° 45, p. 74) le recueil de W. Stukenberg & P. Hötzel, Liederbuch für Freimaurer, attribue à un Schulz qui d'après ses initiales ne semble pas être le Schulz que nous connaissons :
5. Dans son Gesangbuch für Freimaurer, Friedrich Erk donne (pp. 168-9 de l'édition 1913) sa propre partition, qu'il date de 1864 :
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