Pouteau
Voici ce que dit Fétis, dans son T. 7, de Joseph Pouteau (1739-1823), claviériste et compositeur :
Il est donné par Le Bihan, dans son ouvrage Francs-maçons parisiens du Grand Orient de France, comme membre en 1776 de Saint-Théodore-de-la-Sincérité (fondée en 1761 et devenue en 1777 Saint-Charles du Triomphe de la Parfaite Harmonie, elle est considérée comme probable loge de musiciens) et en 1777-8 de Caroline Louise reine de Naples (fondée en 1777 en l'honneur de cette personnalité). Mais Pierre-François Pinaud, dans son article Les musiciens d'église francs-maçons à Paris (1790-1815) : l'exemple des organistes, ajoute que sous l'Empire il appartint aux loges Le Centre des Amis (1804), puis Les Élèves de la Nature (1810-1812). ci-contre : Pouteau a publié de 1772 à 1775 quarante-huit recueils d'ariettes d'opéras français (dont certaines de sa composition). |
On peut ajouter, d'après cette page (où il est désigné comme Ponteau, organiste de Saint-Jacques), qu'il composa en 1790 Le serment civique, pot-pourri national pour piano.
Dans l'article précité, Pinaud précise également qu'il fut, après la Révolution, titulaire des orgues de Saint-Merri de 1807 à 1818 et de Saint-Séverin. Il était professeur de musique du très select pensionnat des Dames Ursulines, le célèbre collège de Madame Campan.
Le Dictionnaire de Choron ajoute qu'il a composé un motet à grand chœur et symphonie, qu'il fit exécuter à Saint-Martin-des-Champs, étant âgé de dix-sept ans.