Les Symboles

 Cliquez ici pour entendre le fichier midi de la partition de Naumann, séquencé par Christophe D.

Cette chanson figure (sans titre) à la p. 301 du chansonnier des Trois Globes.

On la trouvait déjà, sous le titre les Symboles, dans la Sammlung éditée en 1777 par la même Loge, mais avec la mention : sur l'air : qu'Orphée joue dans les enfers. Voyez l'opéra italien d'Orphée, acte II, scène 3 & 4

Il existe un grand nombre d'opéras - notamment italiens - sur le thème d'Orphée. Il faut cependant chercher parmi ceux qui ont connu un grand succès à l'époque, et l'on pense évidemment à celui de Gluck, surtout si l'on se rappelle  que, avant la création en 1774 de sa version française (considérablement modifiée), il avait été créé, dans sa version italienne, à Vienne en 1762. Mais n'oublions pas que Naumann est aussi l'auteur d'un opéra Orpheus og Eurydike, dont les partitions sont disponibles ici (mais c'est un opéra danois et non un opéra italien).

LES SYMBOLES

 

Cachés dans leur sanctuaire
Que travaillent les Maçons?
Par la Règle & par l'Equerre
Ils guident leurs actions,
Et par le sacré Compas
Ils mesurent tous leurs pas.

 

Toute vertu qui chancelle
S'affermit par leurs Marteaux :
Du prochain par la Truelle
Ils incrustent les défauts.
Blanc comme est leur Tablier
Leur cœur ne peut s’oublier.

 

Travaillons avec courage
Au Temple de Salomon :
L'Architecte à notre ouvrage
Donne bénédiction :
La vérité qui nous luit
Nous éclaire dans la nuit.

On la trouve aussi (p. 412), sous  le même titre les Symboles, dans l'édition 1787 (mais pas dans celle de 1775) de la Lire maçonne, avec la même mention d'air que ci-dessus. Au troisième couplet de cette édition, Salomon est remplacé par S...

 

On trouve la même chanson, avec une partition due à Naumann, aux pp. 136-7 de son recueil Vierzig Freymäurerlieder :


 

La Muse maçonne a repris (p. 235) cette chanson en 1806, avec les mêmes titre et référence d'air que dans la Lire.

 

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