Les Plaisirs de la Maçonnerie
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Cliquez ici pour entendre le fichier midi de la partition de Naumann, séquencé par Christophe D.
Cliquez ici pour entendre le fichier midi de la partition d'Odense, séquencé par Christophe D.
Cette chanson figure (sans titre) aux pp. 302-3 du chansonnier des Trois Globes de 1777.
On la trouvait déjà, sous le titre les Plaisirs de la Maçonnerie, dans la Sammlung éditée en 1777 par la même Loge ; là, des informations sont données sur les airs possibles :
(nous n'avons retrouvé trace que du deuxième, qu'on peut entendre au piano sur une page du site pianostreet.com)
On la trouve aussi (p. 120), sous le même titre, sans partition mais avec comme mention pour l'air Dans ma cabane obscure (pour lequel il est renvoyé à la p. 176), dans l'édition 1787 (mais pas dans celle de 1775) de la Lire maçonne.
Il nous semble donc manifeste que l'origine de cette chanson francophone est à Berlin, d'où elle est arrivée plus tard aux Pays-Bas (c'est aussi le cas d'autres chansons figurant à l'édition 1787 de la Lire).
Recopiant la Lire, la Muse maçonne a repris cette chanson (p. 71) en 1806, avec le même titre, et le recueil d'Eleusine l'y a aussitôt recopiée (pp. 24-5).
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LES PLAISIRS DE LA MAÇONNERIE.
Dans ce charmant azyle
Qui veut goûter la vie ?
D'une voix unanime,
Point de disputes fières |
A propos de l'air Dans ma cabane obscure.
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Cliquez ici pour entendre un extrait par Nicolai Gedda accompagné par l'orchestre de chambre Louis de Froment (CD CPO 999559-2)
Mais Naumann a composé pour cette chanson une musique différente, dont on trouve la partition aux pages 132-3 du recueil Vierzig Freymäurerlieder In Musik gesetzt vom Herrn Kapellmeister Naumann Zu Dresden (zum Gebrauch der Deutschen und Französischen Tafellogen) (40 chansons maçonniques à l'usage des Loges de table allemandes et françaises, mises en musique par Monsieur Naumann, Maître de Chapelle à Dresde) paru à Berlin en 1782 chez Christian Friedrich Himburg.
Nous avons trouvé encore une autre édition de cette chanson dans le recueil d'Odense de 1778. Comme toutes celles de ce chansonnier, elle présente l'intérêt particulier d'être bilingue : en vis-à-vis du texte français (aux pages 84 et 85) figure (avec les mêmes numéros de page) sa traduction (en caractères gothiques) en danois.
Mais en plus ce chansonnier donne pour cet air, comme on le voit à la page correspondante de la table des matières, la partition suivante (p. 11 de l'annexe) :