La Science / Les Symboles Maçons

 Cliquez ici pour entendre le fichier midi de l'air Freres & compagnons mentionné

 Cliquez ici pour entendre le fichier midi de la partition de Naumann mentionnée au bas de la page, séquencé par Christophe D.

On trouve cette chanson, sous le titre La Science, dans la Sammlung éditée en 1777 par la Loge des Trois Globes, avec la mention : 

sur l'air connu : Freres & compagnons &c. v. p. 86 du livre indiqué Nro. I. (ndlr : il s’agit de Freymäurerlieder mit Melodien, Berlin 1771 ; voir ici cet air effectivement très connu).

Le caractère quelque peu ésotérique du texte tranche sur le ton habituel des chansonniers contemporains, ce qui ne peut étonner si l'on se rappelle que les Trois Globes étaient une Loge particulièrement "illuminée".

LA SCIENCE.

 

 

 

L'éclat oriental
De toute Symmétrie
Se fixe en l'art royal
De la Maçonnerie.
Là brille l'âge d'or :
Par le secours d'une chaîne puissante
Nous possédons ce grand trésor,
Sans faveur chancelante.

 

 

Que marquent nos couleurs ?
Les rayons du Phosphore,
La pureté des cœurs, 
Et les dons de l'Aurore. 
L'homme est un abrégé 
Des Élémens de ce monde admirable,
Et son pouvoir est rédigé
Par l'ancienne Fable.

L'impair mystérieux, 
Le nœud triangulaire 
S'éclaircit à nos yeux, 
Tel qu'un grand luminaire :
De notre dernier but 
Nous connoissons les plus sublimes types, 
En pénétrant chaque attribut 
Réduit en trois principes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On retrouve cette chanson - sans titre - à la p. 304 du chansonnier des Trois Globes :

 La Muse maçonne a repris cette chanson (p. 135) en 1806, sous le titre les Symboles maçons.

Mais Naumann a composé pour cette chanson une musique différente, dont on trouve la partition aux pages 118-9 du recueil Vierzig Freymäurerlieder In Musik gesetzt vom Herrn Kapellmeister Naumann Zu Dresden (zum Gebrauch der Deutschen und Französischen Tafellogen) (40 chansons maçonniques à l'usage des Loges de table allemandes et françaises, mises en musique par Monsieur Naumann, Maître de Chapelle à Dresde) paru à Berlin en 1782 chez Christian Friedrich Himburg.

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