La Lumière
Aux pages 109 et 110 du Tome VII des Annales maçonniques de Caillot (ce volume est accessible sur Google Livres), figurent ces Couplets chantés au banquet de la Respectable Loge des Arts-Réunis dans les dernières années de l'Empire (on dénombre plusieurs Loges des Arts-Réunis ; quoique ce ne soit pas précisé, il nous semble vraisemblable qu'il s'agit ici de celle de Paris plutôt que par exemple de Rouen ou de Dijon ; celle de Grenoble ne fut fondée qu'en 1824).
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C O U P L E T S Chantés au banquet de la R.'. L.'. des Arts-Réunis. Air : Mesdames, quel est votre mot ? Alors qu'avec de simples mots On nous vante beaucoup les yeux : Voyez l'aveugle malheureux Dans ce sexe qui des amours De ses avantages divers Goguet, Or.'. Adjoint. |
Un poème assez célèbre (et quelque peu coquin) de l'abbé de l'Attaignant, poème qui s'intitule Le mot et la chose, a pour premier vers Madame quel est votre mot.
On peut présumer - d'autant que la métrique concorde - que l'air utilisé ici était bien celui d'une chanson sur ce poème ; mais il resterait à en retrouver la musique, qu'elle soit de l'abbé lui-même ou de quelqu'un d'autre ...
Par ailleurs, des couplets (p. 16) de la Lyre maçonnique de 1810 (figurant aussi au recueil de Desveux en 1804) donnent comme air du mot et de la chose.
La même chanson se retrouve aux pp. 31-2 du Nouveau Code Récréatif des Francs-Maçons.