Santé des Visiteurs

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Lors de la Tenue solennelle du 22 juin 1799 actant la fusion des deux Obédiences ayant survécu à la Révolution, la deuxième chanson, venant après la Santé du Grand Vénérable, fut pour la Santé des Visiteurs.

Comme pour la précédente, on a réutilisé une chanson existante, dont on a repris presque textuellement le premier couplet, en en imaginant un second adapté à la circonstance (ou en le récupérant : on notera la similitude des deux premiers vers, Dans ce Banquet, où la décence Se joint à la douce gaîté, avec ceux du dernier couplet d'une autre chanson, Dans un banquet, où la décence S'unit à la douce gaîté).

Voir l'air avec les jeux dans le village.

Le texte se retrouve, avec la même mention d'air, au n° 7 de ce carnet manuscrit.

Pour la Santé des Visiteurs

AIR : Avec les jeux dans le Village.

Est-il de fête plus charmante
Que celle des bons Francs-Maçons ?
Ailleurs, c'est le plaisir qu'on vante ;
Ici c'est lui que nous goûtons.
A chaque instant ce nom si tendre,
Le nom de Frère répété,
Avec plaisir sc fait entendre,
Et se dit avec vérité.

 Dans ce Banquet, où la décence 
Se joint à la douce gaieté,
C'est, mes Frères, votre présence
Qui fait notre félicité.
Daignez goûter l'union parfaite
Dont notre coeur est pénétré,
Et pour la rendre plus complète,
Venez souvent nous visiter.

 

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