Hommage de Wargny à Cardon

Cliquez ici pour entendre un fichier mp3 de la partition de la Clé du Caveau (remerciements à Daniel Bourgeois, auteur du fichier Musescore utilisé)

Ces couplets sont ceux de la première des deux chansons présentées lors du Banquet qui a suivi la Fête de famille célébrée le 23 mars 1820 dans la Loge bruxelloise de l'Espérance et dont l'objet principal était de célébrer les 60 ans de maçonnerie du Frère Cardon. L'auteur en est Wargny lui-même.

Voir l'air.

                       


                            
COUPLETS.

Air : Eh ! gai, gai, gai, etc.

Refrain

Eh ! bon, bon, bon, le Frère Cardon
Est un vrai philosophe,
Eh ! bon, bon, bon, le Frère Cardon
Est un vrai franc-Maçon.

Disciple d'épicure
Amant d'Anacréon,
Il suivit la nature
Et devint franc-maçon.
Eh ! bon, bon, bon, etc.

Observateur rigide
De nos anciens statuts,
Il ne prit qu'eux pour guide
Et chérit les vertus.
Eh ! bon, bon, bon, etc.

Époux sage et fidèle,
Modèle des maçons,
Il voulut que sa belle
Nous fit des louwetons.
Eh ! bon, bon, bon, etc.

Ami tendre et sincère,
Nous l'avons vu toujours,
Prodiguer à tout frère,
Bons conseils et secours.
Eh ! bon, bon, bon, etc.

Défenseur des maçonnes,
Il nous engage encor
A leur offrir les pommes
Avec le rameau d'or.
Eh ! bon, bon, bon, etc.

Sa bonté nous enchante ,
Prévient notre désir,
Et la fille à ma tante
Nous fait toujours plaisir.

Eh ! bon, bon, bon, etc.

Si le maçon sans honte
Peut vouloir le repos,
C'est surtout quand il compte
Soixante ans de Travaux.
Eh ! bon, bon, bon, etc.

Dans ce qui l'intéresse
Soyons tous de moitié ;
Rappellons-nous sans cesse
Soixante ans d'amitié.
Eh ! bon, bon, bon, etc.

Le Dieu que l'on adore
Écoutant sa bonté,
A Cardon doit encore
Soixante ans de santé.
Eh ! bon, bon, bon, etc.

Imitons-le, mes Frères,
Puissions-nous comme lui,
Vuider encor nos verres
Dans soixante ans d'ici !

Eh ! bon, bon, bon, le Frère Cardon
Est un vrai philosophe ,
Eh ! bon, bon, bon, à l'unisson
Chantons le Frère Cardon !

Par le Frère De W...... Orateur

On peut s'interroger sur la portée des deux vers (mis en italiques !) Et la fille à ma tante / Nous fait toujours plaisir. Il s'agit manifestement d'une allusion à la chanson ça fait toujours plaisir. Peut-être Cardon avait-il l'habitude de la chanter à ses Frères ???

Il est manifeste que Wargny s'est inspiré d'une chanson antérieure de Legret, dont il a repris l'air et partiellement copié le début.

                    

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