Le portrait du franc-maçon
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Ce Portrait du franc-maçon figure aux pp. 24-6 du Troubadour franc-maçon et 132-4 de Mon portefeuille (c'est cette dernière édition qui est reproduite ci-dessous).
On le trouve aussi, sous le n° XXVIII, aux pages 49-51 du Recueil de Cantiques de Douai, suivi de la mention Chanté dans un banquet de la Parfaite-Union, Orient de Douay, par l'auteur, le Frère LEGRET, de l'Orient de Bruxelles : |
Une édition plus ancienne figure aux pp. 319-20 du volume 2 du Miroir de la Vérité d'Abraham, où il est mentionné qu'il fut chanté par Legret lui-même lors du Banquet donné par sa Loge au Frère Riffé-Caubray, Officier du Grand Orient de France. Le jus de la treille y remplace l'élixir bachique.
On trouve également cette chanson aux pp. 37-9 de la Collection de Cantiques de la Loge La Paix Immortelle et dans le Code Récréatif des Francs-Maçons (pp. 298-300).
Une troisième édition par Legret, plus tardive, dans le Chansonnier des bonnes gens (pp. 265-7), présente quelques différences. Le refrain notamment devient :
Eh
! bon, bon, bon, le franc maçon
D'étoffe,
A philosophe,
Prêche, armé d'un joyeux canon,
La morale en chanson.
et l'aimable saillie devient une aimable folie
Le dernier couplet reprend une vantardise traditionnelle dans le chansonnier du XIXe ...
Voir l'air.
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Portrait du franc maçon.
Air : Gué, gué, gué, mon officier.
EH ! bon, bon, bon, le franc maçon
Disciple d'Epicure,
Sa muse avec adresse,
D'une aimable saillie
Chez lui, quoiqu'on observe
Alors que l'abondance
D'un chagrin domestique
Si l'élixir bachique
Lorsqu'il porte à
son frère
Du nombre symbolique |
Dans certaines éditions, l'antépénultième couplet est modifié en :
Si
le jus de la treille
Est par lui tant fêté,
C'est que dans sa bouteille
Il voit la vérité.
Il est manifeste que cette chanson a inspiré Wargny en 1820 pour son hommage à Cardon, tant pour le choix de l'air que pour le début du texte.
On retrouvera cette chanson aux colonnes 714-5 de l'Univers maçonnique en 1836.