Les maçons, descendants des Paladins

Cette chanson sans titre figure aux pp. 22-23 de l'annuaire 1810 de la Clémente Amitié.

Comme la précédente (p. 21), elle exploite le thème (fort à la mode à l'époque, comme on le voit par exemple ici) du maçon-chevalier-paladin-croisé.

Comme pour les deux  chansons suivantes (pp. 24 et 26), le signataire est le Frère Colincamps fils (qui selon le tableau de la loge était Maître des Cérémonies et député d'une loge de Montargis ; son adresse est la même que celle de son père, qui était lui Trésorier) et la musique (qui n'est pas jointe) est du Frère Duval.

Nous ne connaissons pas d'autre édition de ce texte.


          

Soutiens de la Maçonnerie,
Frères chéris, charmantes Sœurs,
La tendre amitié qui nous lie
De plaisir fait battre nos cœurs  (bis).
Ce temps d'éternelle mémoire
Cher aux belles comme au guerrier  (bis),
Avec une nouvelle gloire
Semble ici se renouveler.

 

Constan[t]s à l’honneur, à leurs belles,
Jadis ces vaillants Paladins
Etaient l'effroi des infidèles
Comme l'appui des orphelins  (bis).
Nous, suivant la vertu pour guide,
Sachons garder notre secret  (bis),
Que Minerve de son égide
Le voile au profane indiscret.

 

Affrontant mille rangs de lances,
Ah ! si sa dame le voyait,
Ce penser calmait les souffrances
De qui pour elle combattait  (bis).
Sans crainte, par plus d’une épreuve
Chacun de nous a su passer  (bis),
Et tous, vrais enfants de la veuve,
Sommes prêts à recommencer.

 

Paroles du Frère COLINCAMPS fils, Musique du Frère Duval, Maîtres de la Loge de la Clémente Amitié.

Retour à l'annuaire 1810 de la Clémente Amitié :

Retour au sommaire du Chansonnier :