Cantique 

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Comme l'Almanach des Muses, les Etrennes de Polymnie ou les Etrennes Lyriques anacréontiques, l'Almanach des Grâces (sous-titré Etrennes érotiques chantantes ; au XVIIIe, érotique n'a évidemment pas le sens actuel, mais signifie simplement relatif à l'amour) était un de ces recueils annuels de poésies et chansons qui se sont multipliés à la fin de l'Ancien Régime et pendant les années suivantes. 

Selon Grand-Carteret, il parut annuellement de 1784 à 1795 puis de 1804 à 1807.

 

Cet aimable cantique figure (pp. 215-6) dans l'Almanach des Grâces pour 1788, que Gallica a mis en ligne.

L'auteur n'est pas désigné autrement que par son initiale.

Toujours, toujours, il est toujours le même est l'incipit de Robin de Beaumarchais (dont la métrique est équivalente, à l'exception du fait qu'à l'original le deuxième vers, ici en 10 pieds, est décomposé en deux vers, de 4 et 6 pieds, qui riment entre eux). L'air correspondant est donné sous le n° 562 par la Clé du Caveau.

 


   
CANTIQUE MAÇONIQUE.

 

Air : Toujours, toujours, il est toujours le même.

 

Qu'aux doux travaux de la Maçonnerie,
Chacun de nous se livre avec ardeur,
Et que notre bonheur
Soit dans notre industrie.
En dépit des mortels
N'élevons des autels,
Qu'aux doux travaux de la Maçonnerie.

 

Des vrais Amis tel est le caractère ;
Ce que l'un veut, l'autre aime à le vouloir
C'est pour nous un devoir
Constant & salutaire.
Dans les occasions,
Vaincre ses passions,
Des vrais Amis tel est le caractère.

 

En bons Maçons nous devons à nos Frères
Plus de douceur que de sévérité.
Avec rigidité
Célébrons nos mystères ;
Mais ne manquons jamais
A ce que, pour la paix,
En bons Maçons nous devons à nos Frères.

                           Par le Frère M.'.

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