Brindis (Jerocades)
Cliquez ici pour entendre l'air de la partition ci-dessous, séquencé par Christophe D.
Ce texte est celui d'un des poèmes publiés par Jerocades (pp. 23-5) dans La lira focense et qui ont été mis en musique par Enzo Samaritani. Il ne ressemble pas nécessairement à ce que nous entendons par chanson maçonnique ... mais il faut savoir que la maçonnerie de Jerocades était très ésotérique, mystique et religieuse - même s'il s'agit ici d'une chanson à boire, qui évoque cependant une vanité.
Le texte utilise plusieurs des autres noms de Bacchus (dont il rappelle qu'il est né en Thrace) :
Bromius : Bromios signifie en grec le « Frémissant », le « Grondant », « l'Agité »
Bassareus : le vendangeur
Lieo : Luaios (ou Lyéus ) est le dieu qui délivre des soucis, qui chasse le chagrin.
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BRINDIS. QUesto è il bicchier di Bromio, La vita è breve e rapida ; De' giorni miei nel termine Rinascerò nel vortice Cura mordace e barbara Quel nappo, e quella cetera LA mano all'armi mistiche, Pugniam, vinciam quel perfido, Seguiam del Re Bassareo Risorga il giusto imperio Via su, si spieghi il nobile Già nasce il Sol. Di tenebre NEl mezzo dell'anime Fui stolto, fui barbaro, A fronte alle tenebre La tazza, la cetera |
TOAST Voici le verre de
Bromius,
La vie est brève et passe rapidement ; A la fin de mes jours
Je renaîtrai dans le tourbillon
Abandonne le souci mordant et
Si le bon Lieo me donne
Ma main va aux armes mystiques
Luttons, vainquons ce perfide Suivons l’enseigne victorieuse
Que renaisse le juste pouvoir
Allons, que l’on déploie le noble
Déjà, le Soleil se lève. Le Ciel
Au fond de mon âme
Je fus stupide, je fus barbare
Face aux ténèbres
Si ma main tient |
Merci à PG pour la traduction française.
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