Maurerisches Freudenlied
Cliquez ici pour entendre le fichier midi de ces partitions, séquencé par B. A.
Merci d'avance aussi à qui aurait l'amabilité de nous fournir une traduction de ces deux textes
Ce lied de Naumann intitulé Menschenfreude et dont l'incipit est Wir wollen unser Lebenlang est le n° 24 (pp. 74-77) du recueil Vollständiges Liederbuch der Freymäurer. Dritter Theil mit ganz neuen Melodien von Bach, Naumann und Schulz paru à Copenhague et Leipzig en 1788.
Menschenfreude
Wir wollen unser Lebenlang
Aus Blumenkelchen lächelt uns |
|
Le
recueil
(1790) Versuch einer vollstændigen Samlung Freimaurer-Lieder zum Gebrauch der Loge Ferdinand zum Felsen in Hamburg
donne (p. 113) une version
quelque peu différente des couplets 1 et 2 et très différente des couplets 3 et 4.
Voir cette page
du riche site
du Dr. Roland Müller pour les nombreuses versions de ce texte.
Denn selig ist's, ein Mensch zu seyn, |
Selon Magvas, ce lied, qu'il réfère sous le n° 123, date d'environ 1786 et le texte est de Friedrich Leopold Graf zu Stolberg-Stolberg (1750-1819), qui l'avait publié en 1779 dans ses Gedichte der Graf von Stolberg.
Il existe une autre partition pour ce texte (dans une version différente), mais la page (hors-texte) où elle figure dans le recueil (profane) de Reichardt (dont l'appartenance maçonnique est probable, sans être prouvée) en 1799, Neue Lieder geselliger Freude n'a malheureusement pas été dépliée par Google !
Mais Magvas signale aussi que Naumann a réutilisé cette partition, cette fois sur un texte de Karl August Zschiedrich (1754-1799), pour un Maurerisches Freudenlied, ayant fait l'objet d'une impression séparée, dont l'incipit est Sanft tönt das Lied der Frölichkeit.
Dans la riche documentation sur Naumann qui figure à cette page du riche dossier consacré par la photothèque de Dresde à l'histoire de la maçonnerie dans cette ville, à l'occasion de l'exposition Brüder reicht die Hand zum Bunde qu'elle avait organisée en 2005, on peut voir, sous le repère 2.10, des images de cette édition, que nous reproduisons ci-dessous.
Maurerisches Freudenlied. Zur glücklichen Genesung Sr. Königl. Hoheit des Herzogs Carl Zu Curland, von den beiden G. u. V. Logen zu den 3 Schwerdtern, und wahren Freunden in Dresden. Zum Vortheil der Armen. Dresden, 1788. Chant de joie maçonnique pour l'heureuse guérison de Son Altesse Royale le comte Carl de Courlande, des 2 Loges dresdoises Aux trois Epées et les Vrais Amis. 1788. Charles-Christian de Saxe (1733-1796), duc de Courlande détrôné en 1763 par Catherine II, vivait en exil à Dresde, où il était le protecteur des Loges de Saxe. |