Cantique de Barqui pour la loge Union et Confiance
(Lyon, v. 1846)
Ce feuillet est le deuxième des deux qui constituent le document figurant sous la cote YE-54647 au catalogue de la BNF.
Il est intitulé Cantique maçonnique à la Fête d'ordre de St Jean d'été, pour la loge Union et confiance et signé Barqui, Rose-Croix ; il porte la mention Lith. St Côme, 8, Rey-Sézanne (il s'agit manifestement d'une application du procédé d'autographie).
Le cantique traduit tout l'idéalisme de Barqui et son enthousiasme pour la maçonnerie. Le 4e couplet s'adresse à son vieil ami et partenaire Célicourt.
1. Frères d'Union Confiance,
Chantons, (bis) Les plaisirs du maçon Choeur. Oui que nos coeurs chantent à l'unisson, 2. Le vrai
maçon doit sur la terre, Chantons ... |
3. Puissent les
enfants de la Veuve, Chantons ... 4. au Frère Célicourt Dans ce jour
pour moi plein de charmes, Choeur. Oui, que nos coeurs chantent à l'unisson, |
Dans cette page, André Combes signale qu'à la fin de la Monarchie de Juillet la loge lyonnaise Union et Confiance se montre très active et lance régulièrement des souscriptions pour les familles victimes des insurrections.
En 1829, elle organisa un concours sur le sujet De l'état actuel de la Maçonnerie, et déterminer les moyens les plus propres à la faire prospérer et en 1830 elle en accorda le prix à Chemin du Pontès. Le 6 septembre 1829, elle participa à la fête donnée à La Fayette par les loges lyonnaises, fête où son Vénérable, le Frère Votro, tenait le second maillet. En avril 1831, elle rassemble 260 francs au profit des Polonais. En 1851, elle a publié (chez Rey-Sézanne) le compte-rendu de sa fête solsticiale d'été. Le 25 septembre 1858, elle fut suspendue par décret du Grand Maître, mais elle put reprendre ses travaux le 28 décembre 1869. En novembre 1872, comme on peut le lire ici, elle remplaça son bijou (à gauche ci-dessous) par un autre (ci-dessous à droite) pour faire disparaître la couronne des précédents.
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Le chalet, dont un air est indiqué par Barqui, est un opéra-comique (1834) d'Adolphe Adam, dont on trouve ici le libretto. Son air le plus connu, d'incipit Arrêtons-nous ici (scène VI), fut particulièrement à la mode. Est-ce lui qui a inspiré Barqui, même si sa métrique ne semble pas coïncider ?