Brüder reicht die Hand zum Bunde

 Cliquez ici pour entendre le fichier midi de cette partition

Merci d'avance à qui voudrait bien améliorer la tentative de traduction ci-dessous

En 1824, Johann Gottfried Hientzsch (1787-1856) composa ce poème destiné à être chanté sur la partition (attribuée à Mozart mais considérée par certains comme étant de Holzer) de la cantate K. 623a  destinée à la Chaîne d'Union, Laßt uns mit geschlungnen Händen.

L'édition la plus ancienne que nous en ayons jusqu'à présent repérée se trouve dans le chansonnier d'Amalia en 1851 ( n° 54 p. 90

Brüder, reicht die Hand zum Bunde!
Diese schöne Feierstunde
Führ' uns hin zu lichten Höh'n!
Laßt, was irdisch ist, entfliehen,
Uns'rer Freundschaft Harmonien
Dauern ewig, fest und schön. 

Preis und Dank dem Weltenmeister,
Der die Herzen, der die Geister
Für ein ewig Wirken schuf!
Licht und Recht und Tugend schaffen
Durch der Wahrheit heil'ge Waffen,
Sei uns göttlicher Beruf.

Ihr, auf diesem Stern die Besten,
Menschen all im Ost und Westen
Wie im Süden und im Nord!
Wahrheit suchen, Tugend üben,
Gott und Menschen herzlich lieben,
Das sei unser Lösungswort.

Frères, tendez la main à notre alliance !
Cette belle cérémonie
Nous conduit à des sommets éclairés !
Que s'envole le terrestre
Que nos harmonies d'amitié
Durent éternellement, fortes et belles.

Louange et grâces au Maître du Monde,
Qui créa pour une œuvre éternelle
Les cœurs et les esprits !
Que créer de la lumière, de la justice et de la vertu
Par les armes sacrées de la vérité,
Soit notre divine profession.

Vous, les meilleurs sur cette étoile,
Hommes de l'Orient et de l'Occident 
Comme ceux au Midi et au Septentrion !
Chercher la vérité, pratiquer la vertu,
Aimer de tout coeur Dieu et les hommes,
Que ce soit notre maître-mot.

L'édition ci-dessous (tirée des pp. 75-6 du recueil Alpina) utilise bien cette mélodie.

Cette partition se trouve également ici (n° 146) via Wikipedia.

On trouve ici une traduction portugaise par Joao W. Faustini.

On connaît également une adaptation en espagnol, destinée à être régulièrement interprétée (tout au moins son premier couplet) dans les Loges chiliennes, et que nous avons trouvée dans l'article intitulé Los Himnos Masónicos en Chile publié (pp. 6-12) dans le n° 22 (2010) de la revue maçonnique chilienne ARCHIVO MASÓNICO, publiée sur le web par Manuel Romo. En voici le texte, avec la traduction proposée par Marc y Carmen Meurrens de Longoria :

Vibre el Canto siempre bello
Que con mágico destello
Ilumine el corazón.
Que se estrechen nuestras manos
Y que el título de hermanos
Eternice nuestra unión.
Eternice nuestra unión.

Gloria al Ser omnipotente
Que ha encendido nuestra frente
Con la chispa del saber.
La verdad es la bandera
Con la cual la patria entera
Debe el hombre recorrer.
Debe el hombre recorrer.

Vibre le chant toujours beau
Qui avec un rayonnement magique
Illumine le cœur.
 Que se serrent nos mains 
Et que notre qualité de frères
Pérennise notre union.
Pérennise notre union.

Gloire à l'Être tout puissant
Qui a allumé notre front
 Avec l'étincelle du savoir.
La vérité est le drapeau
Avec lequel l'homme devrait parcourir
La patrie entière,
La patrie entière
.

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