Couplets à nos Frères de la garde impériale
Ces Couplets à nos Frères de la garde impériale de retour à Paris figurent aux pp. 30-31 du fascicule de Delorme Les faux-maçons, satire, suivie de poésies et chansons maçonniques.
Ils sont évidemment postérieurs à la bataille de Friedland (citée dans le texte) qui le 14 juin 1807 avait entraîné les traités de Tilsit des 7 et 9 juillet et, avec l'espoir d'une paix durable, permis le retour de l'empereur - avec sa garde - à Paris.
La loge de la Parfaite Réunion
pouvait alors se réjouir de revoir sur ses colonnes ceux de ses membres
qui revenaient de cette campagne. La chanson est consacrée tout entière à
cette joie, sans la moindre mention de, ou même allusion à, Napoléon
lui-même, ce qui est fort peu conforme aux usages de l'époque.
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On voit que Laforêt,
qui était membre de nombreuses Loges dont celle-ci, s'était fendu d'une
partition pour la circonstance, mais nous n'avons trouvé aucune indication
donnant à penser qu'elle ait pu être conservée.
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COUPLETS,
A
NOS FRÈRES DE LA GARDE IMPÉRIALE,
Musique du Frère Laforêt.
Que tes exploits sont heureux et brillants, Le Français, joyeux et vaillant, Que tes exploits, etc.
Vainqueurs
d'Austerlitz, de Friedland, Que tes exploits, etc.
Redoutables dans les combats, Que tes exploits, etc.
Tandis que le bruit du canon
Que ton retour soit fêté par nos chants, |