Au très-cher Frère Buisson
Cette chanson, dédiée au Vénérable le très-cher Frère Buisson, figure à la p. 3 du Recueil de vers et cantiques maçonniques, improvisés et dédiés à la Respectable Loge des Arts-réunis, Orient de Rouen, Par le Frère Houdard jeune en 1841. Houdard fera une autre chanson (pp. 77-83 du même recueil) en son honneur en 1841, en précisant qu'à ce moment il était l'ex-Vénérable, mais qu'avant cela il avait été réélu six fois, à la presque unanimité.
On remarquera, à l'avant-dernier couplet, l'appel à protéger la liberté, qui est fréquent à l'époque dans le chansonnier maçonnique.
Vadeboncoeur, ou le Retour au village est un vaudeville en un acte (1822) de Désaugiers et Michel-Joseph Gentil de Chavagnac. Nous n'en connaissons pas l'air.
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AU TRÈS-CHER FRERE BUISSON,
VéNéRABLE EN EXERCICE DE LA RESPECTABLE LOGE DES ARTS-RÉUNIS, ORIENT DE ROUEN, 5839.
Couplets improvisés au banquet de la Saint-Jean d'hiver, à propos de sa cinquième réélection comme vénérable.
Air du Vaudeville de Vadeboncoeur. Joyeux
enfants de la gaité
CHOEUR.
Portons au vénérable,
Par tous, quand ce choix fut dicté,
CHOEUR.
Portons au vénérable,
Modeste et plein d'aménité,
CHOEUR.
Portons au vénérable,
Faire le bien sans vanité,
CHOEUR.
Portons au vénérable,
Jurons par la
fraternité,
CHOEUR.
Portons au vénérable,
Pour nous, illustres visiteurs,
CHOEUR.
Portons au vénérable,
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