Le recueil de Houdard

Recueil

de

vers et cantiques

maçonniques,

improvisés et dédiés 

à la Respectable Loge des Arts-réunis,

Orient de Rouen

Par le Frère Houdard jeune, 

Orateur Adjoint de cette Respectable Loge

 

Au  profit de la Veuve

 

Orient DE ROUEN.

 

Ce recueil a été imprimé en 1841. Il est disponible sur Gallica et sur Google

Mais ces deux éditions, quoique portant la même date, sont bien différentes : la première s'arrête après la p. 119, précédant la table des matières des pp. 121-122, alors que la deuxième, dont les pp. 1 à 119 sont absolument identiques, se poursuit jusqu'à la p. 212, la table des matières occupant les pp. 213-4.

La Loge rouennaise des Arts-Réunis fut une Loge très musicale.

L'auteur, le Frère Houdard jeune, prononça aussi une improvisation lors de la pompe funèbre célébrée par la Loge le 18 novembre 1845 (4 ans plus tard, il allait intervenir dans l'organisation d'une cérémonie funèbre à Bolbec). Il était Vénérable en 1857. On voit ici que, né en 1801 et initié en 1838 à l'âge de 37 ans, il décéda en 1870. En 1844, il intervint à La Constance-éprouvée.

C'est sous une forme originale que, avec la (fausse ?) modestie de rigueur en pareille circonstance, il présente (image ci-contre) la dédicace de son ouvrage.

La première édition du recueil contient 12 chansons et 5 poèmes, soit 17 items qui présentent évidemment l'intérêt d'être tous originaux et inédits.

5 chansons et 6 poèmes s'y ajoutent dans la deuxième.

En voici la liste (les chansons sont marquées *, les poèmes -) :

 

Titre 

incipit 

chanté

page

Au très-cher Frère Buisson

Joyeux enfants de la gaité

*

3

La devise du Maçon

Frères, enfants de la lumière

*

9

Voilà le plaisir du Maçon

Je suis Maçon, je m'en fais gloire *

16

Hommage au grand Salomon

Devant nous le soleil brille *

21

L'Oncle et le Neveu

Se trouvant près d'un Temple, Un vieux prêtre avec feu *

29

Anniversaire de la Saint-Jean d'été 5840

Allons, Joyeux Maçons, Entonnons les chansons *

37

Réconciliation entre la Constance-Éprouvée et la Vérité

On dit que parmi les élus *

45

Cérémonie funèbre

O vous ! qu'avec bonheur en ces lieux je contemple -

51

Le Banquet de famille

Disciples des Arts-Réunis *

57

Vers improvisés à la fête d'ordre Saint-Jean d'hiver 5840

Frères, très-vénérable -

63

Au Frère De la Chanlerie, Grand Inspecteur

Apôtres de l'humanité *

71

Encore un bon Maçon

Lorsque la gaîté brille *

77

Esquisse pour la fête d'ordre Sainl-Jean d'été 5841

Mes frères ! mots si doux, qu'on aime à se redire ! -

87

Le bâtiment

Un jour fille bien gentille -

93

A nos illustres soeurs du climat de Bernay

Illustres Soeurs, et vous, surtout, Grande-Maîtresse ! -

99

Aux illustres soeurs d'adoption du climat de Bernay

Grande-Maîtresse, Lumière qu'on adore *

109

Les Treize, fatalités du voyage à Bernay, exécuté par le Frère D. et Compagnie

Aux coups du sort, quand on croit fort *

 115

A nos trois soeurs les Arts-Réunis, la Persévérance Couronnée et la Vérité Frères ! Au nom de tous   123
Invocation à propos de l'inauguration du nouveau temple Salut ! salut ! trois fois salut ! ô temple * 131 
Inauguration du nouveau temple Frères élus ! Maçons joyeux ! * 137
Impromptu à propos du déjeûner offert aux illustres Frères représentant le Grand-Orient de France A propos, l'à-propos * 143
Tracé de la fête d'inauguration Elle a donc lui, cette grande journée   159
Pompe funèbre. - Vers improvisés et adressés aux aimables Soeurs nouvellement initiées Salut, à vous, mes soeurs   167
Pompe funèbre. - Vers improvisés et récités après les tracés des Frères Orateurs Mes frères et mes seurs, vous qu'on aime et révère   173
Aux Souverains Princes Rose-Croix composant le chapitre des Arts Réunis Maçonnerie, Chevalerie * 185
Le Voeu des Arts-Réunis (plusieurs pages manquent) Frères, enfants de Salomon * 193
Inauguration du nouveau temple du Souverain Chapitre des Arts-Réunis Illustre Président et vous tous, Chevaliers   201
Strophes improvisées et lues devant l'urne funéraire du Chevalier Bouilly  Bouilly n'est plus   211

Alors qu'on considère généralement qu'à l'époque la maçonnerie d'Adoption était pratiquement éteinte, on remarque (cfr. pénultième et anté-pénultième cantiques) qu'il y avait à l'époque une Loge d'Adoption à Bernay (La Réunion Intime) qui vint en fonder une à Rouen (précisément sous la tutelle des Arts-Réunis).

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