Couplets de Délorier (Rouen, 1844)
Cliquez ici (midi) ou ici (MP3) pour entendre l'air 820 de la Clé du Caveau (Amis, ce simple dénoûment)
En cliquant ici (midi) ou ici (MP3), vous entendrez l'air 366 de la Clé du Caveau (L'amour ainsi qu’la nature)
La BNF a mis en ligne ces Couplets maçonniques adressés à la Respectable Loge La Constance-éprouvée, et chantés par l'auteur au banquet d'ordre le 25 janvier 1844, par Le Frère Bénigne-Claude Délorier (1785-1852).
Chaque fin de couplet rappelle le titre distinctif de la loge dédicataire, La Constance-éprouvée.
L'avant-dernier couplet semble évoquer les Trois glorieuses que Délorier avait exaltées en 1830 dans son Recueil de chansons patriotiques et autres poésies, publiées au profit des veuves et des orphelins des immortelles journées de Juillet
Fondée en 1823 à Darnetal sous le nom de La Constance, cette Loge devint en 1832 à Rouen La Constance-éprouvée. Elle est également mentionnée ici sur le présent site. C'est elle qui initia Brune en 1839. Elle créa en 1844 en collaboration avec La Persévérance Couronnée, les Arts-Réunis et la Vérité, une caisse centrale de bienfaisance destinée aux maçons tombés dans l'infortune, aux veuves et orphelins de frères |
Voir ici sur l'air Amis, ce simple dénoûment.
|
Couplets
maçonniques adressés à la Respectable Loge La Constance-éprouvée, et chantés par l'auteur, au banquet d'ordre, Le 25 janvier 1844, Ere Vulgaire
Air : Amis, ce simple dénoûment.
Ici, nous goûtons en ce jour
Maçons francs et laborieux !
Un maçon ! c’est l’homme de bien
La fortune avec ses faveurs
Petits rois et grands potentats !
Victime d’éclatants revers,
A ce titre justifié,
Par le Frère Délorier.
|
Le document imprimé ne s'arrête pas là : il mentionne une suite, annoncée par le libellé :
Ces couplets ont inspiré au Frère Houdard jeune, Orateur adjoint des Amis-Réunis, l’improvisation suivante.
et qui nous confirme bien que Délorier était considéré comme une figure de la maçonnerie rouennaise.
Le Frère Houdard jeune avait déjà publié en 1841 son propre chansonnier. Mais sa loge se nommait les Arts-Réunis et non les Amis-Réunis. S'agit-il ici d'un lapsus, peut-être explicable par le fait qu'il y eut de 1819 à 1832 à Pont-de-l'Arche, près de Rouen, une Loge des Arts-Réunis qui devint les Amis-Réunis mais qui disparut en 1832 ?
Voir ici
sur l'air L'amour ainsi qu’la nature.
|