Banquet à Luxembourg en 1820

 

Une grande fête fut donnée le 9 janvier 1820 à la Loge luxembourgeoise des Enfants de la Concorde fortifiée lors de l'inauguration de son nouveau Temple et de la célébration simultanée du Solstice d'Hiver. 

Deux cantiques composés par le Frère Cornély sur des paroles du Frère Schrobilgen, Orateur de la Loge, furent exécutés ce jour-là. Voici le texte de celui chanté pendant le Banquet (source : pp. 30-1 du Tome IV des Annales chronologiques, littéraires et historiques de la maçonnerie des Pays-Bas à dater du 1er janvier 1814 d'Auguste de WARGNY, accessible via la digithèque des bibliothèques de l’Université Libre de Bruxelles).

                 

COUPLETS chantés au banquet de la fête patronale du solstice d'hiver 5819, à la suite de l'inauguration du Temple ; paroles du Frère Schrobilgen, musique du Frère Cornély.

Choeur.

Tendre Amitié, sous ton empire,
Fleurit la paix et le bonheur.
Le Maçon que ton charrue inspire,
S’abandonne à ta vive ardeur.

1.

Son coeur, de la nature entière
Possède le plus doux trésor ;
Quand, dans ses bras, il presse un Frère,
Que peut-il désirer encor !

2.

Devant toi, la discorde altière
Éteint ses funestes brandons ;
L’envie expire, et la colère
Change en miel ses plus noirs poisons.

3.

Des Maçons l’immense famille
Te dresse, en tous lieux, des autels ;
C’est par eux que ton flambeau brille,
Et sert de fanal aux mortels.

Choeur.

Tendre Amitié, sous ton empire,
Fleurit la paix et le bonheur.
Le Maçon que ton charme inspire,
S’abandonne à ta vive ardeur.

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