Hymne à la Paix de Delalande (Douai, 1801)

 

La plus ancienne édition que nous connaissions de cet hymne est en 1801 dans le volume 1 du Miroir de la Vérité d'Abraham (p. 223), qui le cite comme le premier des 3 cantiques qu'il reproduit dans son compte-rendu (pp. 214-226) de la Fête pour la Paix, célébrée par la Respectable Loge de la Parfaite-Union, à l'Orient de Douai.

Il est l'oeuvre de Delalande pour le texte et du Frère Baumal pour la partition. Il figure aussi sous le n° XXV aux pages 44-5 (reproduites ci-dessous) du Recueil de Cantiques de la Parfaite-Union de Douai.

Il est également mentionné, sous le n° 2111 (p. 817), par Constant Pierre dans LES HYMNES ET CHANSONS DE LA RÉVOLUTION (1904), avec la mention :

Hymne à la paix, pour la fête célébrée le 20 germinal an ix (ndlr : 10 avril 1801), (ndlr : 10 avril 1801), dans le temple de la Parfaite Union, à l'Orient de Douai, paroles de DELALANDE, musique de BAUMAL : «Descends des cieux, viens régner sur la terre... ». [Bibl. V.P 12272]


  

Hymne à la paix,

 Pour la Fête célébrée le 20 germinal an 9, dans le Temple de la Parfaite-Union, à l'Orient de Douay.

Paroles du Frère DELALANDE, Musique du Frèree BAUMAL

DEscENDs des cieux, viens règner sur la terre,
Viens nous dicter tes bienfaisantes lois,
Divine Paix, et reprenant tes droits,
Verse tes dons sur la nature entière.

Conduis le fils dans les bras de sa mère....,
Ramène un père à ses jeunes enfans .....,
Que la beauté retrouve des amans
Chez les braves dont la vertu guerrière
De la victoire a franchi la barrière,
Et t'a conduit au milieu de leurs camps.

Descends des cieux , etc.

Veille[s] sur ce Héros dont le génie
Rouvrit ton temple et dressa tes autels ;
Au plus illustre, au plus grand des mortels,
Donne une heureuse, une brillante vie.

 Que tout le bien qu'il fit à la Patrie,
De sa gloire soit le plus beau rayon ! .....
Que d'âge en âge on bénisse son nom !
Que des Maçons, sa mémoire chérie
Nous rappelle qu'à sa seule énergie 
Nous devons tous la Parfaite-Union ! .....

Descends des cieux , etc. 

Dans l'édition (qui est antérieure) d'Abraham (p. 223), la fin du texte est quelque peu différente :

A ce héros (*) dont le puissant génie 
Rouvrit ton Temple, et dressa tes autels : 
Au plus illustre, au plus grand des mortels, 
Donne une heureuse, une brillante vie. 
Que tout le bien qu'il fit à la patrie, 
Comme guerrier, citoyen et Maçon, 
De ses hauts-faits soit le premier rayon ! 
Que des français, sa mémoire chérie,
Nous rappelle qu'à sa seule énergie 
Nous devons tous la Parfaite-Union .....

(*) Bonaparte

C'est (à peu de choses près) cette version qu'on trouve dans l'Histoire de la franc-maçonnerie en France d'Achille Ricker et Jean-André Faucher (p. 225).

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