Frères et Compagnons ...
Cette chanson - dont l'incipit est le même que celui d'autres, plus connues, particulièrement celle-ci - se trouve dans certaines versions des Chansonniers de Jérusalem ainsi que dans des chansonniers apparentés, par exemple :
à la p. 108 de l'édition dite B
à la p. 101 de l'édition dite D
à la p. 96 de l'édition dite A
à la p. 110 de l'édition dite E (c'est cette édition qui est reproduite ci-dessous)
à la p. 168 du recueil de Lausanne (édition 1779 ; p. 207 dans l'édition 1783)
à la p. 91 de la Lyre maçonne pour le Marquis de Gages.
Aucune mention n'est donnée, par ces différentes éditions, de l'air à utiliser ; et la métrique particulière (refrain 6/6/10 ; couplets 5/5/4/6 pour le premier ou 5/5/10 pour les autres) ne correspond à aucune des quelques chansons ayant le même incipit.
L'évocation de Minerve au 2e couplet traduit évidemment l'intention de placer les activités sous le signe de la Raison.
CHANSON
FReres
&
Compagnons,
Lorsque le vulgaire
Frères & Compagnons, *
A des
(de
ou ces dans certaines éditions)
doux plaisirs, Frères, &c. *
Accordons nos voix, Frères, &c. |
Quatre vers de cette chanson sont (presque identiquement) reproduits en 1746 à la p. 40 du texte de Steinheil Le franc-maçon dans la république ou réflexions apologiques sur les persécutions des francs-maçons :
Et si le Vulgaire
Ride (sic) nos mysteres,
Ne disons mot,
L’ignorance est son lot.