Dans une égalité parfaite

Cliquez ici (midi) ou ici (MP3) pour entendre l'air Et voilà comme l'homme n'est jamais content, dans la partition de la Lire maçonne

Ce couplet est le troisième (p. 77, image ci-dessous) de ceux qui forment un sous-ensemble de cinq dans l'ensemble intitulé Les Plaisirs de la Maçonnerie par le Frère Timebor, ensemble qui occupe les pp. 73 à 78 du Recueil de chansons des francs-maçons à l'usage de la Loge de Ste Geneviève, qui mentionne qu'il doit se chanter presto.

Ce couplet se retrouve (avec les quatre autres), sous le titre Chanson nouvelle par le Frère Timebor, à la p. 340 de l'assemblage regroupé sous la même couverture que le "vrai" recueil de Ste Geneviève, mais avec un texte un peu modifié à partir du 4e vers :

Dans une égalité parfaite
Nous vivons d'un commun accord ;
Notre ame toujours satisfaite
Fait revivre ici l'âge d'or.
Le Grand chez nous perd sa noblesse
L'opulent cede sa richesse
Aux besoins du Frère indigent
 
Et voilà comme 
L'homme
Peut vivre content.

Dans cette édition, il est mentionné comme air Et voilà comme l'homme n'est jamais content, air (dont le refrain est ici détourné avec optimisme) que nous connaissons par ailleurs puisqu'il y est référé à la p. 222 de la Lire maçonne. On voit que les deux partitions coïncident, mais avec un ordonnancement et dans un ton différents.

Le couplet est bien caractéristique du thème sans doute le plus prégnant dans le chansonnier maçonnique du XVIIIe : l'égalité, grâce à laquelle la maçonnerie devient cette société idéale qui reconstitue le siècle d'Or (c'est-à-dire, comme à la version ci-dessus, l'Age d'Or).

Presto

Dans une égalité parfaite
Nous vivons d'un commun accord,
Notre ame toujours satisfaite
Ramene icy le siècle d'Or.
Nous préférons à la noblesse
Le sage emploi de la richesse,
Pour aider le frère indigent 
Et voilà comme l'homme
Peut vivre content.

 

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