Le Bonheur de l'Homme
Cliquez ici (midi) ou ici (MP3) pour entendre l'air donné par la Lire
Cliquez ici (midi) ou ici (MP3) pour entendre l'air de la seconde partition ci-dessous, séquencé par B. A.
Cette chanson figure aux pp. 222 et 223 de La Lire Maçonne (à l'édition 1787, elle est comprimée sur la seule p. 222, libérant ainsi la p. 223 pour une chanson nouvelle). Elle figurait déjà à la p. 219 de l'édition 1763.
On la trouve également dans plusieurs recueils du XVIIIe, notamment dans la plupart des éditions que nous avons appelées de Jerusalem (A p. 121, B p. 50, C p. 144, D p. 120, mais pas dans E, datée de 1745 et donc plus ancienne ; l'air indiqué fut un air à succès en 1750, et la chanson doit dater de cette époque puisqu'on la trouve déjà en 1752).
On la trouve aussi dans des chansonniers qui se sont inspirés de ceux-ci (Recueil de Lausanne p. 107, Gages p. 112).
LE BONHEUR DE L'HOMME.
Sur l'Air : Eh ! voilà comme l'Homme, &c.
Parmi cette
Société, |
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Chez nous on
passe d'heureux jours,
Notre Ordre forme un doux
lien ;
|
L'air Et voilà comme l'homme n'est jamais content est donné par la Clé du Caveau (qui signale en outre que le refrain est le même que celui du Vaudeville de Christophe Dubois, n° 791, mais cette pièce date de 1794) sous le n° 187 avec le titre alternatif Insensés, nous ne voyons pas (cette partition est assez semblable à celle ci-dessus). Et voilà comme l'homme n'est jamais content est le refrain (ici détourné avec optimisme) de couplets qui ont eu du succès en 1750 et qui se chantaient sur l'air des Mécontents. Une chanson sur le même air et dans le même esprit figure à la p. 77 du recueil de Sainte-Geneviève.
Dans certaines éditions, le 3e vers du 3e couplet devient Nos coeurs font une harmonie plutôt que Nos coeurs ont une harmonie.
On trouve également (avec cette modification) cette chanson dans les parties francophones de chansonniers allemands. On trouve notamment le texte (pp. 308-9 de l'édition 1810) au chansonnier des 3 Globes et la partition ci-dessous (qui est différente de celle ci-dessus) à la première édition (1771) du chansonnier de von Hymmen pour cette Loge, Freymäurerlieder mit Melodien.
La chanson sera encore reprise en 1806 (p. 126) par la Muse maçonne.