Chanson

chantée par une Maçonne en Loge

 Cliquez ici (midi) ou ici (MP3)  pour entendre le fichier de la partition de l'air mentionné, séquencé par Christophe D.

Nous connaissons deux versions de cette chanson, l'une féminine et l'autre masculine.

La version féminine se trouve, au XVIIIe, dans :

CHANSON

 

CHANTÉE PAR UNE MAÇONNE EN LOGE.

 

Sur l'air : Vive, vive, vive à jamais.

 

TOut à mes yeux se renouvelle,
Mes sœurs, quand je suis avec vous ;
De nos vertus mon cœur jaloux
Vous prendra toujours pour modèle ;
Regne, regne, regne, à jamais
Un Ordre pour nous plein d'attraits.

 

 

2. La sagesse & la modestie,
La simplicité, la candeur,
Soutiennent le temple enchanteur
De l'auguste Maçonnerie.

Regne, regne, regne, à jamais
Un Ordre pour nous plein d'attraits.

 

 

3. L'amitié, parmi le vulgaire,
N'est qu'une ombre, un déguisement,
Entre nous, c'est un sentiment
Durable autant qu'il est sincere,
Regne, regne, regne, à jamais
Un Ordre pour nous plein d'attraits.

 

 

4. Si l'amour nous trouve des charmes,
Son feu ne nous est point suspect ;
Toujours guidé par le respect,
Il ne nous cause point d'allarmes ;
Regne, regne, regne, à jamais
Un Ordre pour nous plein d'attraits.

 

 

5. Honneur à notre aimable maître
De ses lecons l'aménité,
Et de ses mœurs la pureté
Le rendent bien digne de l'être ;
Il nous fait un sort plein d'attraits,
Qu'il vive, qu'il vive à jamais.

 

 

On trouve, sous le titre Attraits de la maçonnerie, la version masculine (ci-dessous) à la p. 223 (qui fait partie de celles qui sont absentes des éditions antérieures) de l'édition 1787 de La Lire Maçonne. 

Mes sœurs y est remplacé par Frères, l'aimable maître devient le digne Maître, et le couplet 4 ci-dessus, n'ayant de ce fait plus de raison d'être, a disparu.

Attraits DE LA MAÇONNERIE.

 

Air : Vive, vive, vive à jamais. Pag. 290.

 

TOut à mes yeux se renouvelle,
Frères, quand je suis avec vous. 
De vos Vertus, mon cœur jaloux 
Vous prendra toujours pour modèle.
 
Règne, règne, règne à jamais 
Un Ordre pour nous plein d'attraits.

 

La sagesse & la Modestie, 
La simplicité, la Candeur 
Soutiennent le Temple enchanteur 
De l'auguste Maçonnerie.
 
Règne, règne, &c.

 

L'Amitié, parmi le Vulgaire 
N'est qu’une ombre, un déguisement. 
Entre nous, c'est un sentiment 
Durable autant qu'il est sincère.
 
Règne, règne, &c. 

 

Honneur à notre digne Maître 
De ses leçons l'aménité. 
Et de ses moeurs la pureté 
Le rendent bien digne de l'être.
 
Il nous fait un sort plein d'attraits 
Qu'il vive, vive à jamais. 

Au XIXe, on retrouvera cette version en 1806 (p. 127) dans la Muse maçonne.

Et cette version écourtée sera à son tour reprise sous ce même titre, la même année, par le recueil (destiné aux Loges d'Adoption) d'Eleusine (pp. 32-33), mais en revenant évidemment à Mes sœurs et avec le remplacement - significatif ? - de la sagesse par la vertu.

Voir l'air.

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