Chanson
chantée par une Maçonne en Loge
Cliquez ici (midi) ou ici (MP3) pour entendre le fichier de la partition de l'air mentionné, séquencé par Christophe D.
Nous connaissons deux versions de cette chanson, l'une féminine et l'autre masculine.
La version féminine se trouve, au XVIIIe, dans :
les quelques chansons annexées à l'ouvrage de 1775, L'adoption ou La maçonnerie des femmes (pp. 61-2)
le chansonnier lausannois de 1779 (pages 250-1, reproduites ci-dessous).
CHANSON
CHANTÉE PAR UNE MAÇONNE EN LOGE.
Sur l'air : Vive, vive, vive à jamais.
TOut à mes yeux se renouvelle,
2. La sagesse & la modestie, |
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Regne, regne, regne, à jamais Un Ordre pour nous plein d'attraits.
3. L'amitié, parmi le vulgaire,
4. Si l'amour nous trouve des charmes,
5. Honneur à notre aimable maître
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On trouve, sous le titre Attraits de la maçonnerie, la version masculine (ci-dessous) à la p. 223 (qui fait partie de celles qui sont absentes des éditions antérieures) de l'édition 1787 de La Lire Maçonne.
Mes sœurs y est remplacé par Frères, l'aimable maître devient le digne Maître, et le couplet 4 ci-dessus, n'ayant de ce fait plus de raison d'être, a disparu.
Attraits
DE LA MAÇONNERIE.
Air : Vive, vive, vive à jamais. Pag. 290.
TOut à mes yeux se renouvelle,
La sagesse & la Modestie,
L'Amitié, parmi le Vulgaire
Honneur à notre digne Maître |
Au XIXe, on retrouvera cette version en 1806 (p. 127) dans la Muse maçonne.
Et cette version écourtée sera à son tour reprise sous ce même titre, la même année, par le recueil (destiné aux Loges d'Adoption) d'Eleusine (pp. 32-33), mais en revenant évidemment à Mes sœurs et avec le remplacement - significatif ? - de la sagesse par la vertu.
Voir l'air.