un Hymne à la Joie par Mahlmann et Matthäi :

Freude, holdes Götterkind

Cliquez ici (MP3) pour entendre cette partition, séquencée par Christophe D.

Ce lied d'incipit Freude, holdes Götterkind, komm zu unserm Mahle composé par Matthäi constitue, sous le titre Tafellied, le n° 192 (pp. 190-1) du Gesangbuch für Freimaurer (1851) de Erk.

Le texte, dû au poète Siegfried August Mahlmann, a également été plus tard mis en musique par Weißenborn. On le trouve aussi par exemple (n° 82, p. 92) à la Neue Sammlung älterer und neuerer Lieder zum Gebrauch der Brüder Freimaurer des Trois Globes ainsi que (n° 302, pp. 359-60) au Liederbuch für die Grosse landes-loge der Freimaurer von Deutschland und deren tochter-logen ; c'est ce dernier texte qu'on trouvera plus bas ; il diffère légèrement de celui de la partition (p. ex. Komm zum Brudermahle, qui est conforme au texte original, au lieu de Komm zu unserm Mahle).

Ce lied fut également chanté (son texte figure aux pp. 86-7 de l'annexe 6, Gesänge bei der Festtafel, de l'ouvrage Geschichte der Loge Minerva zu den drei Palmen im Orient Leipzig und Beschreibung ihrer Secularfeier am 20. März 5841) lors des festivités du centenaire de Leipzig Minerva zu den drei Palmen, le 20 mars 1841.

 

 

Freude, holdes Götterkind,
Komm zum Brudermahle! 
Alle warten, die hier sind.
Deiner Nektarschale.
Komm zu uns, wenn Rosen blüh'n,
Wenn der Hoffnung Immergrün 
Freundlich uns umschattet!

Komm' zu uns, wenn Wolken droh'n, 
Wenn Gewitter stürmen! 
Wir sind dein! du wirst uns schon, 
Himmlische, beschirmen. 
Bist du doch ein ländlich Kind, 
Fragst nicht viel nach Sturm und Wind, 
Gehst beherzt durch's Leben.

Frohen Muths am Felsenhang 
Baust du Reben-Lauben, 
Kelterst bei Schalmeienklang 
Deine gold'nen Trauben; 
Brausend schäumt der süße Most, 
Und du reichst die Götterkost 
Allen, die dich lieben.

Unser Bund ist dir geweiht, 
Dir sind wir erkoren! 
Uns'rer Huld'gung heil'ger Eid 
Sei dir neu geschworen! 
Gieb dem Leben Sonnenschein, 
Jungen Muth und alten Wein, 
Jedem Herzen Frieden!

Joie, aimable enfant des dieux,
Viens au festin fraternel !
Tous ici présents attendent
Ta coupe de nectar.
Viens à nous quand les roses fleurissent,
Quand l'espoir toujours vert
Nous couvre de son ombrage amical !

Viens à nous, quand les nuages menacent,
Quand les orages grondent.
Nous sommes à toi ! 
Déjà tu seras notre céleste bouclier,
Es-tu encore un enfant de la campagne,
Ne te pose pas tant de questions sur les tempêtes et les vents,
Avance résolument dans la vie.

Courageux au bord des rochers,
Cueille les grappes du raisin,
Vendange au son des flûtes,
Tes raisins dorés.
Le jus sucré mousse en déferlant,
Et tu suffis à la nourriture des dieux,
Tous ceux qui t'aiment.

Notre alliance t'est consacrée,
Nous te sommes désignés
Notre hommage, notre serment sacré,
Nous le jurons à nouveau.
Donnez un rayon de soleil à la vie,
Jeune courage et vieux vin
Paix à tous les cœurs ! 

Merci à JP pour l'assistance à la traduction. 

Freimaurer Kantaten & Lieder

Retour au sommaire de Erk :

Retour au sommaire du Chansonnier :