Tage verrauschen
Cliquez ici (midi) ou ici (mp3) pour entendre l'air, emprunté au chansonnier de la Loge Zum Warheit (n°s 102 et 66)
Philippe Autexier, dans sa Lyre maçonne, mentionne (p. 206) que la mélodie d'un air profane composé par Spohr en 1809, Lied der Freude, dont l'incipit est Rauschet ihr Meere, und wehet, ihr Winde! (Murmurez, océans ...) a été réutilisée par Ernst Deecke pour deux textes maçonniques de son cru :
Voici ces deux textes, dont nous espérons qu'un lecteur de ce site pourra proposer une traduction française (un essai de traduction a été ébauché pour le début du premier texte).
ci-contre : la partition d'après Spohr, aimablement fournie par le (prodigieusement riche) site DeutschesLied, est tirée de Liedergarten, 2. Teil - Eine Sammlung älterer und neuerer Lieder für Mittel- und Oberklassen höherer Schulen (Koehler, Wilhelm. Verlag von C. Boysen, Hamburg 1900).
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Tage
verrauschen
Tage verrauschen, es schwinden die Jahre; Morgen sind Wolken, wo Sonne heut glühte; Knüpfe die Hoffnung und knüpfe das Gute Weise genießet, wer dankbar genießet, |
Les jours
fuient, les années passent ; Le chemin est court du berceau à la tombe. Sais-tu que ton heure un jour sonnera ? Réjouis-toi de vivre, réjouis-toi aujourd'hui, Réjouis-toi de vivre, réjouis-toi aujourd'hui ! Des nuages demain
remplaceront le soleil d'aujourd'hui ; ... |
Weit durch der Welten unendlicher Räume
Weit durch der Welten unendlicher Räume Gegen des Lichtes entringt sich den Nächten; Weisheit erkennt auch im Sturme den Frieden; Liebt nicht die Sonne, das All zu verklären? |
Loin dans les espaces infinis de
l'univers
... La vie est un sanctuaire, apprenez à le construire ! |