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Paroles du F. VARIN
Cliquez ici pour entendre un fichier mp3 de la partition de la Clé du Caveau (remerciements à Daniel Bourgeois, auteur du fichier Musescore utilisé)
Cette chanson figure aux pages 282 à 286 du Code Récréatif des Francs-Maçons. Elle fait partie des nombreuses qui, au début du XIXe, montrent une maçonnerie essentiellement soucieuse de guindaille et où, comme le disent les deux derniers vers, les talents exercés en Loge le sont avant tout ... à table. Les personnages bibliques évoqués comme ancêtres de la maçonnerie ne le sont qu'en tant que joyeux drilles, à coup d'allusions parfois grivoises (cfr. Abraham et Agar, David et Bethsabée) : quand l'art royal est celui de faire des enfants ...
à gauche : Robert Boyvin : Bethsabée et David à droite : Jules Richomme : présentation d'Agar à Abraham |
De cette édition, nous n'avons reproduit ci-dessous (colonne de gauche), en fac simile, que le début (bas de la p. 282) suivi du texte complet.
L'allusion (1er couplet) à Hipocrène et à Hélicon se trouvait déjà dans une chanson du XVIIIe.
Voir ici sur l'air du vaudeville de Jean Monet.
Une édition plus ancienne figure aux pp. 243-7 du volume 2 du Miroir de la Vérité d'Abraham, où il est précisé que le Frère Varin était Professeur de langues et Membre de la Respectable Loge des Elèves-de Minerve, et que c'est précisément à l'occasion de la cérémonie d'installation de cette Loge qu'il a présenté cette oeuvre, le 9 avril 1802. On voit à la p. 137 du même recueil que ce Frère Varin avait précisément été initié dans cette Loge.
Une autre édition (ci-dessous en colonne de droite), sans le premier couplet, figure aux pp. 48-51 de la Lyre maçonnique pour 1810 sous le titre Les vieux maçons.