Cantique de clôture

Nous ne disposons pas encore de fichier midi pour la partition de Gaveaux, et serions particulièrement reconnaissant à qui pourrait en établir un.

 Cliquez ici (midi) ou ici (MP3)  pour entendre l'air de Aussitôt que la lumière

La première publication de ce cantique (à notre connaissance) est par Grenier en 1806 dans son Manuel anacréontique, avec une partition originale de Gaveaux.

L'accompagnement est donné pour guitare ou lyre, mais aux pp. 68-71 on trouve des parts instrumentales supplémentaires pour 2 Clarinettes, 2 Bassons et 2 Cors.


 

C'est cette version du texte qui se trouvera recopiée aux pp. 27-29 du Recueil de cantiques pour l'occasion de la Fête de l'Inauguration du Nouveau Temple de la Respectable Loge de Saint Jean de l'Espérance à l'Orient de Berne le 16e Jour du 10e Mois 5809.

L'année suivante, Grenier reprend ce texte aux pp. 49 à 51 de son Code Récréatif des Francs-Maçons. Mais comme ce recueil est sans partitions, il doit se rabattre sur un air connu, et choisit Aussitôt que la lumière.

Dans le 1er couplet, au 1er vers, Dans ce monde est devenu Dans le monde et, au 5e, aux travaux est devenu au travail.

CANTIQUE 

DE CLÔTURE.

 

N.B. Ce Cantique est inséré au Manuel anacréontique dont il est parlé page 9.

 

Air ancien : Aussitôt que la lumière, etc.

Nota. II est chanté par le vénérable, et tous les frères répètent en refrain, les quatre derniers vers de chaque couplet.

 

Dans le monde, mes chers frères, 
Tout commence et tout finit,
Suivons donc les lois prospères 
Que le Ciel nous a prescrit. .
Au travail donnons relâche,
Ou craignons d'en abuser, 
Quand il a rempli sa tâche
L'homme doit se reposer.

Avant de quitter la table
Qui nous a réuni tous,
Cimentons le pacte aimable
Qui n'existe qu'entre nous.
Renouvelons cette chaîne
Qu'avec transport nous formons 
Et qui défend à la haine
De tourmenter les Maçons (1).

Que chacun de nous apprête 
Sa barrique, son canon ,
Et qu'il couronne la fête
En buvant en Franc-Maçon.
A la santé de nos frères,
Bons humains et vrais amis, 
Qui, sur les deux hémisphères, 
Quoique épars sont réunis (2).

Plaisirs purs du premier âge, 
Source aimable de bienfaits, 
Notre accord est votre ouvrage,
Ah! ne nous quittez jamais.
De votre ardeur salutaire 
Chacun ressent les effets,
Lorsque chacun à son frère
Donne le baiser de paix (3).

 

(1) Ici on forme la chaîne.

(2) Ici le vénérable commande la santé.

(3) Ici le vénérable donne le baiser de paix qui circule, et pendant lequel on répète trois fois cette dernière strophe.

On retrouve ce cantique (sans les notes de bas de page) à la Lyre des francs-maçons en 1830 (pp. 120-1).

On le retrouvera aussi en Suisse à partir de 1842.

Retour au sommaire du Manuel anacréontique :

Retour au sommaire du Code récréatif :

Copie de Gr00.gif (4742 octets)