Cantique de clôture

La première publication de ce cantique était chez Grenier en 1806 et, en 1807, aux pp. 49 à 51 du Code Récréatif des Francs-Maçons.

On le retrouve identiquement (à un mot près : ce monde pour le monde) dans le recueil du Locle de 1842, aux pp. 40-1. On remarque que ses 3e et 4e couplets sont identiques aux deux de la Santé à la prospérité de tous les maçons du même recueil.

Le texte sera recopié en 1865 (pp. 38-40) dans le Recueil de La Bonne Harmonie de Neuchâtel.

Dans ce monde, mes chers frères ,
Tout commence et tout finit :
Suivons donc les lois prospères
Que le ciel nous a prescrit ;
Aux travaux donnons relâche
Ou craignons d'en abuser ;
Quand il a rempli sa tâche,
L'homme doit se reposer.
(Choeur). Aux travaux, etc.

POUR FORMER LA CHAINE.

Avant de quitter la table
Qui nous a réunis tous,
Cimentons le pacte aimable
Qui n'existe qu'entre nous.
Renouvellons cette chaîne
Qu'avec transport nous formons,
Et qui défend à la haine
De tourmenter les Maçons.
(Choeur). Renouvelions, etc.

POUR BOIRE LA SANTÉ.

Que chacun de nous apprête
Sa barrique, son canon,
Et qu'il couronne la fête
En buvant en Franc-Maçon.
A la santé de nos frères,
Bons humains et vrais amis,
Qui sur les deux hémisphères
Quoique épars sont réunis.
(Choeur). A la santé, etc.

POUR DONNER LE BAISER DE PAIX.

Plaisirs purs du premier âge ,
Source aimable de bienfaits,
Notre accord est votre ouvrage ;
Ah ! ne nous quittez jamais !
De votre ardeur salutaire
Chacun ressent les effets,
Lorsque chacun à son A ère
Donne le baiser de paix.
(Choeur). De votre ardeur, etc.

On le retrouve (images ci-dessous) aux pp. 30-2 du Recueil Alpina de 1901, qui en donne aussi une partition (signée Dietrich et dès lors évidemment différente de celle des éditions antérieures)), alors que les éditions précédentes ne mentionnaient pas d'air.

Mais il y a quelques modifications dans le texte, dont les plus significatives sont celles-ci :

• Les lois prospères deviennent les lois austères 
• les bons humains deviennent les coeurs vaillants.